Annonce n «De nouveaux métiers sont apparus selon les besoins exprimés par les citoyens en difficulté. On les a inclus dans la nouvelle nomenclature qui sera transmise à la Fonction publique.» C'est ce qu'a déclaré Djamel Ould Abbas, ministre de la Solidarité nationale, hier, lors d'une réunion avec le partenaire social. Il s'agit, entre autres, de l'auxiliaire de vie familiale, de l'éducateur de rue et du moniteur d'atelier. «Tout est en train de se faire et nous pouvons dire que dès la rentrée sociale prochaine, neuf créneaux de formation, pour les métiers du social, seront lancés», a-t-il précisé. Mieux encore, le département de Ould Abbas projette la création de Centres d'aide par le travail (CAT), d'Ateliers protégés (AT) et de Fermes pédagogiques (FP) au profit des handicapés qui ont dépassé l'âge de 18 ans. «C'est une instruction précise de M. le président de la République», indique-t-il. Ainsi, les handicapés viennent, a-t-il expliqué, dans ces trois centres (CAT, AT et FP) pour apprendre des métiers qui leur permettront à la fois de produire et de bénéficier des faits de leur production et devenir donc indépendants économiquement. A ce propos, le secrétaire général du département de Ould Abbas a indiqué que les décrets portant la création de ces centres, sont en cours de finalisation au niveau de Secrétariat général de gouvernement (SGG). «Et je suis sûr que nous allons les faire démarrer en 2008.»Outre cela, le ministère de la Solidarité nationale envisage la création d'un plan d'aide aux personnes âgées. «En Algérie, il y a 3 millions et demi de personnes âgées (qui ont dépassé l'âge de 60 ans). Ces personnes ont un certain nombre de besoins exprimés et non exprimés en matière de nursing et d'aide multiforme. Nous allons créer ces métiers du social et les personnes qui vont exercer ces métiers vont se déplacer à domicile pour les aider», explique M. Bouchenak, secrétaire général du département de la Solidarité nationale. De ce fait, un nombre important de postes d'emploi seront générés pour assurer ces tâches. «Nous allons former les métiers du social et par la suite ils vont exercer soit avec nos centres pour faire des déplacements en milieu familial, soit ils feront du travail particulier en tant que privé ou en tant que mouvement associatif», a-t-il clarifié. Par ailleurs, le patron de la Solidarité nationale a fait savoir que le projet de statut particulier des travailleurs relevant de son secteur est en phase finale. «Après avoir été enrichi par les représentants des travailleurs, il sera déposé à la Fonction publique, pour adoption, avant la fin d'août», révélera le ministre. «Dans la loi de finances prochaine, nous proposerons de nouveaux postes d'emploi. Et moi, je demande le maximum pour mon secteur qui est un secteur sensible», dira le ministre de la Solidarité nationale en précisant que ce secteur «ce n'est ni l'autoroute, ni les barrages, ni l'agriculture. Il s'occupe de l'être humain et l'être humain a besoin d'une présence permanente et quotidienne», défend-il. 500 établissements spécialisés d'ici à 2009 l Le nombre d'établissements spécialisés du secteur de la Solidarité nationale atteindra le nombre de 500 d'ici à 2009. D'ici à là, «nous devons nous organiser et notamment former de bons gestionnaires pour ces structures», a indiqué M. Bouchenak. Dans ce registre, le même orateur a fait savoir que les fiches techniques de formation pour les nouveaux métiers du social, qui seront créés, sont déjà prêtes pour le lancement de l'opération aussi bien pour le recrutement que pour la formation.