Boubekeur Benbouzid, ministre de l?Education nationale Le ministre de l?Education nationale pense que les revendications des enseignants ont été satisfaites, notamment en ce qui concerne la question des salaires. Il souligne que le dossier du statut est lié à celui de la Fonction publique qui relève des compétences du gouvernement. Il appelle les enseignants à reprendre le travail quitte à continuer plus tard les négociations sur le devenir du secteur. Mme Khiar, fédération des parents d?élèves La présidente du bureau d?Alger de la Fédération des parents d?élèves, Mme Khiar a appelé les parents à accompagner leurs enfants dans leurs établissements respectifs afin de permettre aux enseignants non grévistes de les recevoir en classe et de leur dispenser les cours. L?appel est resté sans écho bien que la présidente ait insisté sur le risque d?une année blanche qui aurait un effet boule de neige sur tous les cycles de l?enseignement. Elle souligne que la grève des enseignants déborde de son objectif de revendications professionnelles pour virer à des buts corporatistes concernant l?obtention de l?agrément. Meziane Meriane, SG du Cnapest Meziane Meriane considère que l?offre de Benbouzid consistant à échanger la reprise du travail contre des augmentations de salaires est insuffisante. Il assimile même les dernières sorties de Benbouzid à des insultes plutôt qu?à une offre de négociation. Il considère en outre que le blocage de l?agrément de son syndicat est illégal puisqu?il a eu à revoir ses statuts à plusieurs reprises à la demande du ministère. Redouane Osmane, président du CLA L?ouverture des négociations est l?une des conditions posées avant la reprise du travail bien que la plate-forme de revendications contienne six autres points dont l?installation d?une commission de statut particulier. Khoulalène Abdelouaheb, membre de la Fnte La Fnte a décidé d?un programme d?actions en vue de la satisfaction de certaines revendications telles que les salaires. L?annulation du programme (dont la grève) «a été votée après l?accord» avec le ministère de l?Education. Le même responsable considère que les deux syndicats rivaux sont des «organisations populistes».