SOS n Le président de l'ASO, Abdelkrim Medouar, a, dans une conférence de presse animée au siège du club, donné des éclaircissements sur le marasme financier que vit son club. Le boss du club phare de la région du Cheliff a convié la presse à tout révéler concernant son club, lequel, dit-il, s'il était mieux nanti, aurait joué les premiers rôles en championnat. Medouar n'a pas manqué de revenir sur l'injustice que son club a subie en étant privé d'une participation en Ligue des champions arabe alors que la fédération a toujours engagé le cinquième classé. Rendant hommage aux membres des staffs technique et administratif, le premier responsable a loué les résultats de son équipe qui est en train de réussir un très bon parcours en ce début de saison. «Ces résultats sont le fruit d'un travail bien entrepris par Belhout qui a apporté un plus notable. Cela prouve que nous avons vu juste en recrutant cet entraîneur à la touche européenne», a-t-il déclaré. Le feuilleton des deux joueurs camerounais qui ont séché les entraînements à deux reprises, durant la semaine, a bien pris fin puisque la direction du club a réussi à honorer ses engagements avec leur manager. «L'agent de Feugang et Biaga a tout fait pour exercer une pression sur nous et sur ces joueurs qu'on fera passer en conseil de discipline. En effet, on a réuni la moitié de la somme que nous lui devons, mais toujours est-il que ce n'est pas honnête de la part des sponsors qui nous ont pourtant promis de nous venir en aide sur ce plan», a-t-il expliqué. Medouar a aussi trouvé l'argent pour payer les deux primes de matches à ses joueurs avant l'Aïd. «Les joueurs percevront environ 70 000 DA chacun, ce qui équivaut aux primes des matches face au MCA et à l'USMB.» Il faut préciser que Medouar a mis la main à la poche pour venir en aide à son club. Tout en affichant son pessimisme quant à l'avenir du football algérien, Medouar n'a pas omis de dénoncer la mauvaise gestion de la FAF où, dit-il, un certain trouble existe. Enfin, le boss chélifien nous a paru désabusé sur l'affaire de la gestion du stade puisque dans une correspondance, la DJS de Chlef a adressé une fin de non-recevoir arguant ce refus conforme aux lois. Le regret de Medouar était réel indiquant le pourquoi de tout cela alors que d'autres clubs profitent pleinement des rentrées de leur stade. Sur la question d'un éventuel retour de Madjer ou de Saâdane à la tête de l'E.N, le premier responsable du club chélifien voit cette éventualité sous un angle positif car elle serait meilleure que celle aventureuse qui a vu notre équipe nationale bien vite éliminée de la CAN-2008.