Le club-phare de la ville d'El-Asnam, l'ASO Chlef en l'occurrence, et en dépit des résultats encourageants en championnat national, demeure confronté à cet épineux problème financier. Le président du club, M. Abdelkrim Medouar, tout en tentant tant bien que mal de remédier à cette situation, reconnaît à ce titre que “l'ASO a besoin de l'aide de toutes les parties concernées pour progresser davantage”. Cependant, Medouar tient à “remercier” les autorités locales, le wali notamment qui, selon le boss de l'ASO, ne ménage aucun effort pour apporter l'aide et le soutien nécessaires à l'équipe. D'ailleurs, une rencontre devrait avoir lieu aujourd'hui entre le premier responsable des Lions du Chlef et son homologue de la Wilaya pour débattre de la situation du club. À ce titre, révèle Medouar, il sera question d'étudier la possibilité de location au club du stade Maâmar-Sahli de Chlef où l'ASO reçoit ses adversaires. “Ce serait une très bonne chose de céder le stade en question au club. Cela nous permettra d'avoir des ressources financières supplémentaires. Je suis optimiste quant à l'aboutissement de ce projet, eu égard au grand intérêt accordé par le wali à notre équipe qui constitue le miroir du football à Chlef”, souligne Medouar. Ce dernier rappelle que pour maintenir l'équipe sur cette courbe ascendante, “il faudra bien la doter de tous les moyens, aussi bien financiers que matériels”. Et afin de stimuler davantage ses joueurs, le patron des Rouge et Blanc de Chlef compte leur octroyer, avant la fin de cette semaine, les primes des matches. Par ailleurs, notre interlocuteur est revenu sur la question de l'opposition, en déclarant : “Franchement, je n'aime pas beaucoup m'étaler sur ce sujet car, à mon sens, celui qui veut dévoiler son opposition à notre méthode de travail devra passer par l'assemblée générale qui demeure le seul cadre légal et organisé pour l'expression des opinions. Je dirais même à ces personnes (5 ou 6 membres connus par le public de Chlef), de laisser le club travailler dans la sérénité et la tranquillité.” K. Y.