Contacts n La première édition du Salon international du véhicule industriel, prévue du 16 au 21 octobre, a été inaugurée, hier, au Palais des expositions des Pins-Maritimes. Organisé en étroite collaboration avec l'Association algérienne des concessionnaires automobiles (ACA), le salon se veut une vitrine aux visiteurs professionnels qui pourront ainsi, découvrir les stands de Mondo Trucks, ceux de Burgan International et de Mondial Trailer, ceux de Scania, de Bergerat Monnayeur et autres SNC Daho. Ival, Emin, Acts, Tum et Maghreb Trucks sont aussi de la partie et comptent briller par leur présence au même titre d'ailleurs que César, Renault, Négoce, Nissan et Volvo. Ces exposants sont venus proposer aux professionnels des produits qui vont du véhicule industriel livré clés en main, jusqu'aux carrosseries, plateaux et autres aménagements divers de cabines, en passant par les machines destinées aux usagers les plus spécifiques tous secteurs confondus. Les membres de l'Association des concessionnaires automobiles (ACA) ont, lors d'une conférence de presse, tenu à exposer leurs préoccupations majeures. Il s'agit en l'occurrence de la position de l'Association face à l'étiquetage de la pièce de rechange. A ce propos, le président de l'ACA, Mohamed Baïri, a indiqué que «la décision de la tutelle d'imposer la langue arabe à l'étiquetage des pièces de rechange s'est avérée une tâche difficile. Cela pourrait engendrer non seulement des coûts très élevés dans les prix des services après-vente, mais aussi du retard dans l'arrivage des produits à partir des pays fabricants», a-t-il expliqué en citant l'exemple de la Syrie et du Liban. Pour ces deux pays, les conséquences de l'introduction d'une opération similaire (l'étiquetage de la pièce de rechange en langue arabe) ont été néfastes. «Au bout de trois mois, tout a été arrêté», a-t-il ajouté. Pour sa part, Mourad Oulmi, vice-président de ladite association, est revenu sur les suggestions faites par les concessionnaires, afin d'éviter les retombées d'une telle opération. «Dans notre doléance, nous avons proposé à la tutelle de faire l'étiquetage à partir de l'Algérie. Cela va nous permettre à la fois d'éviter les conséquences de son application (le retard, les coûts élevés), et de créer un nombre important de postes d'emploi, tenant compte de tout le processus de l'opération s'il venait à se réaliser chez nous», explique-t-il. Pour rappel, la date butoir, quant à l'application de la décision ministérielle (ministère du Commerce) concernant l'étiquetage des pièces de rechange, est arrêtée pour la fin de l'année en cours. D'ici là, les concessionnaires sont tenus de se mettre en conformité. A défaut, leurs produits seront bloqués au niveau des ports. A noter, par ailleurs, que des promotions ainsi que des remises assez conséquentes sont prévues durant les six jours que durera ce salon. C'est le cas chez Burgan qui propose le haut de gamme avec des prix promotionnels. «On a vendu en six mois plus de 1 500 véhicules. Cela prouve que le rapport qualité/prix est très important chez nous», a indiqué M Boutaleb, représentant de Burgan. Quant à la remise, Noureddine Medour, directeur de cette marque, a indiqué que celle-ci pourrait atteindre les 25 000 DA. Tout dépend du type de véhicule mis à la vente. A noter que le Sivi est ouvert aux visiteurs professionnels ainsi qu'aux journalistes tous les jours de 11h 00 à 18h 00 du 16 au 21 octobre 2007.