Rencontre n Le premier colloque arabe sur la littérature et la poésie populaire, en particulier, s'est ouvert hier à Tipasa. Ce colloque, qui durera trois jours, est organisé à Tipasa dans le cadre de la décentralisation de la manifestation «Alger capitale de la culture arabe». La rencontre qui regroupe des chantres de la poésie populaire de plusieurs pays arabes à savoir l'Egypte, la Syrie, la Libye, le Maroc, le Tunisie, le Liban, ou encore la Mauritanie ainsi que des chercheurs, sera une opportunité pour les organisateurs de lancer un débat sur cette poésie populaire dans le monde arabe. À l'ouverture de la manifestation, le président de la Ligue nationale de littérature populaire Toufik Ouamane, organisatrice de cette rencontre, dira que celle-ci constitue un «espace supplémentaire d'échanges et de concertation» entre les élites des pays arabes dans le cadre de la manifestation «Alger capitale de la culture arabe» qui est, selon lui, «une réussite». Le programme de cette première journée a été marqué par la présentation d'une conférence-débat ayant porté sur la «relation de la poésie populaire moderne avec les grands événements marquants du monde arabe». La seconde journée est notamment consacrée à la déclamation de poèmes par des chantres de ce genre d'Egypte, du Maroc, de Tunisie et d'Algérie avant le lancement d'une conférence sur la «poésie populaire entre transparence et écriture». La troisième et dernière journée sera axée sur «l'histoire et la compréhension de la poésie populaire arabe» avant d'être clôturée par une soirée de lecture poétique et musicale animée par le chanteur Mohamed Fouad Oumane qui interprétera des morceaux du répertoire national et la lecture de recommandations ainsi que l'annonce probable de la naissance de la Ligue maghrébine de la poésie populaire. Dans une lettre lue par son représentant, la ministre de la Culture s'est félicitée de cette initiative de la Ligue nationale de la littérature populaire qui, au-delà de l'intérêt des échanges fructueux qu'elle permet entre les artistes des pays arabes, vise aussi la préservation de ce patrimoine, qui bénéficiera prochainement d'un centre et d'un laboratoire, selon le conseiller de la ministre.