Le ministère de l'Education nationale a engagé en partenariat avec la firme canadienne, Smart, une étude de faisabilité quant à l'introduction des nouvelles technologies dans les écoles publiques d'enseignement général, notamment. A en croire les responsables de Smart, les pouvoirs publics s'attellent à évaluer l'impact de ces nouveaux moyens pédagogiques sur l'enseignement ainsi que leur coût économique. L'enquête menée par le Centre national d'intégration des innovations pédagogiques et du développement des technologies de l'information et de la communication (Cniipdtice) devrait déboucher sur des opérations pilotes qu'il faudrait initier pour mieux cerner la problématique des TIC dans les établissements scolaires. Le projet pose dès maintenant le problème de la qualification des enseignants quant à la maîtrise de l'outil informatique, première condition pour réussir la mise en place de cette «classe numérique». A ce sujet, la firme canadienne s'est engagée à ouvrir des académies pour la formation de l'encadrement nécessaire au lancement de l'opération. C'est au ministère de l'Education nationale que revient la mission d'esquisser les contours de cette assistance en fonction des besoins du moment, affirme-t-on.