Infrastructures n Cette année, l'université compte 17 laboratoires de recherche, un centre de calcul, un centre intensif des langues, une station expérimentale et une clinique vétérinaire. S'étalant sur 180 hectares et comptant près de 50 000 étudiants (48 500 plus exactement), l'université Saâd-Dahlab de Blida vient en deuxième position en matière d'importance,juste après l'université Houari-Boumediene d'Alger. Qu'il semble bien loin le centre universitaire de Blida (CUB), inauguré en 1981 et qui, à l'époque, accueillait un peu plus de 500 étudiants venant pour la plupart des régions proches de Blida ! Depuis sa création, l'université de Blida est passée par plusieurs phases. Durant la première phase, comprise entre 1981 et 1984, l'université n'assurait la formation qu'en quatre filières, en l'occurrence celles de la technologie, de l'architecture de l'agronomie et des sciences médicales. De 1985 à 1989, le CUB a laissé la place à l'Institut national d'enseignement supérieur. Au sein de ce dernier, 6 instituts (mécanique, architecture, électronique, agronomie, chimie industrielle et aéronautique) dispensaient le savoir aux étudiants. Ce n'est qu'en 1989 que le complexe universitaire de Blida est érigé en université. Depuis août 1998, l'université de Blida regroupe 7 facultés au sein desquelles figurent 30 départements. Devant cette métamorphose, le nombre des enseignants a, bien évidemment, lui aussi, connu une spectaculaire ascension. De 57 enseignants (dont 17 étrangers) en poste en 1981, ils sont, cette année, quelque 2 418 enseignants, dont 1 373 permanents. Cette année, l'université compte 17 laboratoires de recherche, un centre de calcul, un centre intensif des langues, une station expérimentale et une clinique vétérinaire. Au sujet de la filière LMD (licence-Mastère-Doctorat), et après la réticence, somme toute logique suscitée chez les étudiants au tout début de son entrée en vigueur (cela a d'ailleurs été noté à travers toutes les universités du pays), le moins que l'on puisse dire est que le LMD a suscité un grand intérêt chez les étudiants. « Ce système vise l'intégration de l'université algérienne dans le développement économique du pays. Le diplôme LMD est labellisé comme étant un diplôme de référence internationale. Son détenteur peut le faire valoir partout dans le monde où le LMD est en vigueur», nous dira Sid Ahmed Senouci, vice-recteur chargé de la pédagogie au sein de l'université de Blida. En somme, l'université de Blida est appelée à relever de nombreux défis à l'ère des techniques de communications et des technologies nouvelles.