Annonce n À partir de cette année, les classes d'examen des trois paliers de l'éducation seront concernées par les cours de soutien et le suivi pédagogique. Hier, lors d'une rencontre organisée au lycée Hassiba-Ben-Bouali de Kouba, par le ministère de l'Education nationale, regroupant les responsables chargés de coordonner les mesures et les paramètres à arrêter pour l'amélioration des résultats des élèves, le SG du ministère, qui a ouvert la rencontre, a axé sur l'apport important pour les élèves, de cours de soutien et d'un suivi pédagogique. Ainsi, à la suite des résultats positifs de cette opération, l'année écoulée, le ministère a décidé d'élargir ces mesures à toutes les wilayas du pays, a révélé M. Khaldi. Cette année, outre la 4e année moyenne et la classe terminale, la 5e année primaire sera concernée par ce programme. Décidé lors de la conférence nationale des directeurs de l'éducation en septembre passé, ce programme sera concrétisé par des études surveillées de 17h à 19h les samedi, dimanche, mardi et mercredi, l'ouverture des établissements scolaires les lundi et jeudi après-midi et le vendredi matin et des cours interactifs entre les élèves. Les participants ont estimé que chaque région, également, aura toute latitude de déterminer les modalités à suivre pour mettre en œuvre ce programme. Pour le SG du ministère, il s'agit d'une étape importante pour l'évaluation des élèves, mais aussi pour créer un rempart efficace et mettre un terme aux déperditions scolaires. A ce titre précis, l'orateur en ouvrant une parenthèse, a souligné que «ce phénomène n'est pas aussi grave que l'évaluent certains». Pour M. Khaldi «96% des élèves arrivent à terminer le primaire». Pour ce qui est des déperditions, elles peuvent être expliquées, a-t-il dit, par plusieurs raisons dont «le décès des élèves et le cas des élèves retirés par leurs parents avant de terminer les paliers obligatoires, pour se consacrer à d'autres tâches familiales». Toutefois, il reste que le phénomène n'en nécessite pas moins un traitement particulier et le ministère, indiquera-t-il, s'attelle à mettre en œuvre des textes juridiques pour l'endiguer. Autre préoccupation, la faiblesse des élèves dans certaines matières telles que les mathématiques et le français. A cet effet, M. Khaldi expliquera que vu cet état de chose, le programme en question permettra aussi une évaluation «précise» et «individualisée» du bon fonctionnement des programmes. S'exprimant à propos des réformes engagées depuis quelques années dans le secteur, le SG a indiqué, en outre, que le taux de scolarisation a atteint 98% au niveau national. Le modèle algérien, de ce fait, a été qualifié, lors d'une rencontre des ministres africains du secteur, de modèle pour l'Afrique, ajoute le conférencier.