Résumé de la 40e partie n Mustapha parvient enfin à sortir avec Malika. Elle lui dit son désir de ne plus le revoir mais en même temps, elle lui dit qu'elle l'aime. Mustapha lui prend la main. — répète-le ! dit-il. Elle se dérobe. — pourquoi tant de dérobades ? dit-il, pourquoi tant d'hypocrisie ? Tu m'aimes, pourquoi le cacher ? Malika secoue la tête. — le monde est ainsi fait ! — mais il nous appartient de le changer ! — A quoi, bon, puisque les autres sont là… — je te le répète… S'il faut nous humilier, nous nous humilierons ! Mais, toi, je voudrais savoir ce que tu penses ! — moi, je ne peux savoir ce que pensent les miens ! — et si tu avais le choix ? Elle hésite. — j'irais peut-être vivre avec toi… — et ta mère, qu'est-ce qu'elle pense ? — ma mère, elle, elle t'a prise en sympathie ! — Ne peut-elle intervenir en notre faveur ? — hélas, ma mère ne peut rien faire… — elle peut influencer ton père, tes frères… — je ne pense pas qu'elle puisse avoir ce rôle… — je reviens à mon idée… Et si nous venions tous, en famille, demander pardon ? — il faudra en discuter avec mes parents… il faudra aussi qu'ils en acceptent le principe ! — tu donneras ton accord ? — si on me le demande… Mustapha veut s'en assurer. — tu feras tout ce qu'il faut ? Tu diras à tes parents que tu es d'accord pour m'épouser ? Tu ne t'opposeras pas à ce mariage ? — non, dit-elle. Elle hésite. Elle veut lui dire quelque chose, mais elle n'y parvient pas. — tu veux me dire quelque chose ? — je ne peux pas… — je t'en prie Malika… — c'est difficile à dire… — ne me cache rien… Alors, elle lève vers lui une face éplorée. — ce qui s'est passé, dit-elle, c'est ma faute… — Ta faute ? — oui, dit-elle, j'étais au courant de tout, dès le début (à suivre...)