Date n Bush effectue la première visite d'un Président américain en Israël et dans les territoires palestiniens depuis 1998. Il a assuré être convaincu de la création prochaine d'un Etat palestinien qui doit avoir un territoire continu et affirmé qu'un traité de paix israélo-palestinien sera signé avant la fin de son mandat en janvier 2009. «Afin qu'il existe une paix durable, le président Abbas et le Premier ministre Ehud Olmert doivent se mettre d'accord et faire des choix difficiles. Je suis persuadé qu'ils le feront. Je crois que cela va arriver et qu'un traité de paix sera signé avant que je ne quitte mon poste», a affirmé le Président américain lors d'une conférence de presse avec Mahmoud Abbas Il a également appelé Israël à aider et non entraver la modernisation des forces de sécurité palestiniennes. «Les forces de sécurité palestiniennes s'améliorent. Mon message aux Israéliens est qu'ils devraient faciliter, non entraver, la modernisation des forces palestiniennes de sécurité», a t-il souligné. Bush a été accueilli par une haie d'honneur ce jeudi matin dans la cour de la Mouqataa, le siège de l'Autorité palestinienne, accompagné par Abbas. Les deux hommes s'étaient embrassés avant de fouler le tapis rouge pour pénétrer dans le bâtiment. Bush ne s'est pas arrêté devant la tombe du chef historique des Palestiniens, Yasser Arafat. Un mausolée a été élevé dans la cour de la Mouqataa à la mémoire du leader mort en 2004 et qui symbolisait la lutte des Palestiniens pour leur Etat. Le brouillard a contraint le Président américain à se rendre de Jérusalem à Ramallah par route et non par hélicoptère comme prévu. Avant lui, aucun Président américain ne s'est rendu à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne établi par le prédecesseur de Abbas, le défunt Yasser Arafat. «En ce qui concerne les roquettes, la première question que je poserai au président Abbas, ce sera : que comptez-vous faire à ce sujet ?» a déclaré, hier, mercredi Bush déjà accusé d'épouser presque aveuglément la cause du grand allié israélien. Les Palestiniens, pour leur part, réclament un arrêt des raids et des implantations sauvages israéliennes dans les Territoires. Les colonies illégales «doivent disparaître», a dit Bush. Mais Olmert, au lustre politique guère plus reluisant que celui de Abbas, a pris soin de souligner qu'il n'avait pris aucun nouvel engagement auprès de Bush.