Résumé de la 7e partie n Raymond Fernandez est un séducteur de femmes. L'une d'elles, Lucilla Jane, part en vacances avec lui en Espagne. Elle est découverte morte dans sa chambre. je ne peux plus rester ici, dit-il à sa femme Encarnacion ? — tu vas encore me quitter ? demande la jeune femme. Comment vais-je faire pour vivre, avec deux enfants ? Il tente de se montrer rassurant. — ne t'inquiète pas, j'ai un héritage à faire, une fois le problème résolu, je te ferai venir ! Il montre des papiers. — Lucilla a fait un testament en ma faveur : elle me lègue son appartement de New York, son argent et ses bijoux… — alors, je t'attendrai, dit la jeune femme. Mais tu ne me trahiras pas cette fois-ci, n'est-ce pas, comme tu l'as toujours fait ! — cette fois-ci, je ne t'abandonnerai pas ! Dès que le premier bateau en partance pour les Etats-Unis accoste, il le prend. Arrivé à New York, il se rend aussitôt au domicile de Lucilla où il y trouve sa vieille mère qui vivait avec elle. — votre fille est morte en Espagne, lui dit-il, sans ménagement. Les frais de rapatriement sont trop élevés pour que l'on puisse la faire venir en Amérique. La vieille dame se met aussitôt à pleurer. — Ma fille était l'être le plus cher qui me restait au monde ! — hélas, dit Raymond, il vous faudra quitter l'appartement ! — Mais c'est l'appartement de ma fille ! — Elle me l'a légué, dit-il. — ce n'est pas possible, dit la vieille dame, elle n'a pas pu me faire un coup pareil ! — c'est pourtant ce qu'elle a fait. Tout ce qui se trouve dans l'appartement m'appartient… Comme je ne peux tout garder, je suis obligé de vendre ! Et il chasse la malheureuse, vendant tout ce qui se trouve dans l'appartement. Cependant, alors même qu'il était en Espagne avec Lucilla, Raymond a emporté avec lui une pile de magazines cœurs solitaires et continué à écrire ses lettres. Il a donné son adresse à New York, en espérant avoir une moisson de réponses. Les cœurs solitaires ne manquent pas dans un pays comme l'Amérique. Et beaucoup de ces filles sont fortunées et ne demandent qu'à offrir tout ce qu'elles possèdent pour faire plaisir à leur amoureux ! C'est ainsi qu'il a découvert l'adresse de Martha et lui écrit. La lettre est très courtoise. Fernandez se présente comme un riche homme d'affaires, venu récemment d'Espagne. Il s'occupe d'import-export et a tout pour être heureux, mais il est seul : il vit dans un grand appartement où il s'ennuie. Alors, il cherche une jeune femme qui accepte de devenir son amie. «Vous avez dit que vous êtes infirmière, or les infirmières sont d'un grand cœur. Elles soignent toutes les misères du monde et soulagent les peines. J'ai donc hâte de vous dire que je suis sûr de m'entendre avec vous !» Il poste sa lettre et attend une réponse. Une infirmière, se dit-il, doit bien gagner sa vie, elle possède peut-être une maison ou des objets de valeur (à suivre...)