Pour minimiser l'impact de cet échec, les Centres d'orientation scolaire interviennent par le biais de leurs conseillers d'orientation scolaire et professionnelle au niveau de tous les établissements pour suivre de près les situations d'échec. «Après analyse des résultats, ils font une halte devant l'échec de chaque élève», précise Mehdi Kab directeur du Centre d'orientation de Bab El-Oued. Une démarche qui reste, néanmoins, loin des résultats escomptés pour, d'une part, le manque de conseillers et, d'autre part, de qualification de ces derniers. Leur travail repose sur quatre grands axes, dont le premier est l'information. Ainsi, pour avoir une idée générale de la scolarité de l'élève, le conseiller procède à des questions de motivation liées au projet personnel de celui-ci, relever ses points faibles pour pouvoir l'aider, l'encourager afin de prévenir un éventuel échec. Cette mission doit être «soutenue par les parents et le staff pédagogique, ce qui n'est pas toujours le cas», déplore M. Kab. Vient par la suite, le deuxième axe qui est relatif à l'orientation. Il s'agit, lors de cette étape, de cerner le profil de l'élève pour pouvoir être en adéquation avec ses intérêts et ses motivations. C'est une action pédagogique qui devrait accompagner le programme éducatif, précise notre interlocuteur. L'évaluation est la troisième étape durant laquelle, le conseiller évalue le travail de l'élève, et analyse ses résultats. La dernière étape concerne le suivi psychologique. «Nombreux sont les élèves qui souffrent de problèmes socio-économiques qui influent négativement sur leur rendement scolaire. La présence du conseiller atténue la tension et permet à l'élève de reprendre confiance en lui, estime-t-il.