Annonce n «Un plan définitif de développement du tourisme sera dégagé après les assises nationales et internationales qui vont se tenir les 11 et 12 du mois en cours à Alger.» C'est ce qu'a indiqué Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, lors d'un point de presse organisé hier au CIP. Cet important rendez-vous, précise le ministre, intervient après les assises régionales organisées à travers le territoire national. «Nous avons élaboré une synthèse des assises régionales au cours desquelles nous avons pris attache avec les opérateurs locaux. Celle-ci sera approfondie et enrichie lors de la rencontre des 11 et 12 février en présence des opérateurs étrangers», a expliqué le ministre, non sans ajouter que le plan en question sera présenté par la suite au gouvernement. Le département du Tourisme, a, en effet, élaboré un plan «Marshall» visant la promotion du secteur du tourisme en amont et en aval dans notre pays, en procédant ainsi à l'établissement du Schéma directeur d'aménagement touristique (Sdat) à l'horizon 2025. C'est dans cette optique que s'inscrivent ces assises durant lesquelles une «méga-exposition» sera au rendez-vous. «Dans cette méga-exposition, nous aurons à apprécier, critiquer, évaluer et expertiser tous les projets du secteur.» «Il est temps d'inverser la tendance pour que l'Algérie devienne une destination pour les touristes et encourager nos compatriotes à visiter les merveilleux sites que recèle l'Algérie», soutient le ministre. Pour ce faire, il a mis en exergue la nécessité de professionnaliser les services et prestations et d'introduire la notion de qualité dans tous les établissements hôteliers. Interrogé, par ailleurs, sur un éventuel impact du terrorisme sur le schéma directeur du tourisme relatif au Sud de l'Algérie, M. Rahmani a fait savoir que son département a mis en place, en collaboration avec les services concernés et notamment les services de sécurité, un programme de protection des touristes. «On a pris en considération les menaces sécuritaires, menaces sanitaires et environnementales», a dit M. Rahmani. Interrogé sur le processus de la privatisation de l'hôtel El-Djazaïr, l'orateur qui indique que le cas de cet hôtel «ne relève pas de son département», a cependant précisé que la question «n'est pas encore tranchée par le gouvernement». Sur un autre registre, à savoir l'aménagement de la baie d'Alger, il a tenu à faire remarquer qu'il faut donner à ce site «une dimension qualitative dans son aménagement». «Nous ne pouvons pas laisser n'importe qui faire n'importe quoi dans cette opération d'aménagement», a martelé M. Rahmani, qui affirme au passage qu'il y a une convergence entre le Plan directeur d'aménagement de la capitale et le Plan de développement de la baie d'Alger. L'IGF contrôle désormais les EPE l Le Conseil de gouvernement a examiné, hier, l'avant-projet de loi complétant l'ordonnance promulguée en 2001 relative à l'organisation, la gestion et la privatisation des Entreprises publiques économiques (EPE). Celui-ci prévoit l'élargissement du champ d'intervention de l'Inspection générale des finances (IGF), limité, jusqu'à présent, aux entreprises à caractère administratif, pour toucher ainsi les EPE. Il s'agit, en effet, d'un mécanisme complémentaire afin d'éviter certaines erreurs et certains dérapages ou d'autres cas de dilapidation de deniers publics par des dirigeants», a expliqué le ministre de la Communication. Toutefois, ajoute la même source, le contrôle sur les EPE pourrait s'étendre aux entreprises du secteur privé au titre de transactions conclues avec des entreprises publiques. Boukerzaza «Pour le dialogue avec les syndicats» l «L'Exécutif préfère, dans tous les cas, le dialogue avec les partenaires sociaux», a répondu, hier, le ministre de la Communication, à une question au sujet du mot d'ordre de grève, lancé par l'Intersyndicale, dans les prochains jours. «Le gouvernement sera à l'écoute des préoccupations de toutes les franges de la société et il demeure ouvert au dialogue avec les partenaires sociaux, notamment pour la satisfaction des revendications socioprofessionnelles des travailleurs», a-t-il encore précisé.