Bilan n La saison agricole 2007 fait ressortir une fluctuation dans les rendements agricoles, comparativement à la saison 2006, selon la direction des services agricoles (DSA). La situation arrêtée par la DSA pour l'année dernière souligne ainsi une hausse notable dans les produits carnés (viandes blanches et rouges), le lait, les œufs et le miel ayant enregistré dans leur ensemble une croissance de l'ordre de 40 %, est-il relevé. La production laitière est ainsi passée à 65 millions de litres, au moment ou le secteur avicole a produit 94 millions d'œufs et 4 160 000 poulets de chair, assure-t-on. Selon la DSA, ces rendements «positifs» s'expliquent par la préférence affichée, ces dernières années, par les paysans de la région pour les produits animaux, garants, pour eux, d'une marge de gain considérable qui leur permet de faire face aux frais de production, outre leur écoulement aisé sur le marché. Inversement à ce constat positif, la production végétale a connu, globalement, un recul dans ses rendements de l'ordre de 50%, déplore-t-on à la DSA. Ainsi en est-il de la production d'huile d'olive estimée cette saison à seulement 59 840 hl, au moment ou les 11 253 ha de figuiers de la wilaya n'ont donné que 62 191 q de figues, soit un rendement guère reluisant pour une wilaya réputée, à une certaine époque, pour l'abondance de ce fruit. Le rendement arboricole, toutes catégories confondues, a été estimé à pas plus de 89 199 q, est-il ajouté. Cette régression sensible est essentiellement expliquée par les facteurs climatiques et le peu d'intérêt affiché pour cette filière agricole, selon la DSA, qui trouve là la raison principale des prix élevés de ces produits sur le marché. Les produits céréaliers et maraîchers ont connu pour leur part une stabilité dans leur rendement, comparativement aux saisons précédentes, soit 115 488 q de céréales, 700 420 q de produits maraîchers, 1 363 999 q de fourrages verts et 8065 q de fourrages secs, a-t-on ajouté. Selon le DSA et le responsable de la Chambre agricole de la wilaya, la régression de certains produits et la stabilité du rendement constatée chez d'autres trouvent leur raison d'être dans «la faiblesse du soutien financier et technique accordé aux agriculteurs et producteurs de la région», qui ne maîtrisent pas encore, selon eux, les nouvelles méthodes agricoles ainsi que l'itinéraire technique y afférent.