Si la saignée est pratiquée sur le bras droit, c'est un surplus de richesses, si elle est pratiquée au bras gauche, c'est un surplus d'amis. Si le rêveur saigné est marié, sa femme prendra de l'embonpoint et sa prospérité augmentera. La saignée subie au niveau des veines de la tête annonce un changement de chef, et si on ne voit pas couler de sang, c'est une vérité (pas bonne à entendre) qui sera proférée sur le compte du rêveur. Faire la saignée à une tierce personne signifie qu'on évitera un péché. Le sang qui coule d'une saignée, représente le repentir d'un péché commis parce que le sang représente aussi le repentir. Si le sang qui coule est noir, il s'agit d'un péché grave dans lequel on persiste. Le sang représente le péché et son écoulement le repentir. Celui qui se voit, armé d'une lancette, en train de pratiquer dans le sens de la longueur une saignée sur sa femme sera père d'une fille. Si l'incision est pratiquée dans le sens de la largeur, il provoquera une rupture entre sa femme et ses proches. Qui projette, dans les rêves, de pratiquer la saignée, projette de se repentir. La pose des ventouses s'appelle hijâma, c'est à tort qu'on la confond avec la saignée (fas'd), traitée précédemment. Se voir en train de poser des ventouses ou se les faire poser est de bon augure : il s'agit d'un gouvernement, d'un poste de confiance, de la signature d'un contrat ou d'un mariage parce que le cou (sur lequel s'effectue l'opération) est le symbole du dépôt (de confiance).