Résumé de la 57e partie n Souhila raconte tout à sa belle-mère, Zohra. Celle-ci lui demande de ne pas parler de l'agression. Elle va pleurer encore et se morfondre pendant plusieurs jours, puis elle commence à reprendre vie. Sa belle-mère ne lui en parle plus, elle essaye, elle-même d'oublier. Mais les images sont là, indélébiles et viennent de temps à autre, la perturber. Elle s'est mise à fuir son beau-père, Tahar, et ses beaux-frères, Tarik et Hamid. Le beau-père, justement a fini par comprendre que sa belle-fille ne s'attarde pas en sa présence. — Qu'est ce qu'elle a Souhila ? demande-t-il à sa femme — Elle est comme intimidée ! — Intimidée ? ce n'est pas d'aujourd'hui qu'elle me connaît ! — Il y a le fait que son mari ne soit pas là ! — Ce n'est pas une raison ! — Chacun a ses phases de déprime ! — Peut-être que je lui ai fait quelque chose… — Mais non, mais non… — En tout cas, dis-lui que je ne lui en veux pas de mal ! Zohra va gronder sa belle-fille. — Tu veux qu'on te demande des comptes sur ce qui s'est passé ? — Non, bien sûr ! — Alors reprends tes esprits ! Souhila secoue la tête. — Je ne peux pas ! j'ai l'impression qu'on lit dans mon regard mon ignominie ! — Tu sais que tu n'as rien fait ! — Je me sens quand même coupable ! Zohra s'emporte. — Alors, quand ce sera ton mari qui reviendra ? que vas-tu faire ? Souhila éclate en sanglots. — Je ne saurais pas le regarder en face ! — Pour qu'il se mette à douter de toi ? — C'est plus fort que moi ! Zohra la menace. — Toi, tu vas me créer des problèmes ! C'est le divorce que tu cherches ? — Je te l'ai déjà dit : c'est plus fort que moi… — Tu es responsable de ce qui va arriver… Si tu te laisses aller ! Puis, la belle-mère se fait plus douce. — Personne ne sait ce qui s'est passé ! — Toi, tu le sais ! — Et alors ? il faut bien que je le sache ! Je t'aide, non ? — Oui… — Après tout, tu es ma tante ! (à suivre...)