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Malik Rahmani * à Infosoir :
«Il y a eu imprévoyance»
Publié dans Info Soir le 11 - 03 - 2008

InfoSoir : Quelle est la cause réelle de ce retard ?
l Malik Rahmani : Si l'augmentation des salaires piétine et n'arrive pas à voir le jour, le seul responsable est certainement le gouvernement, car ce dossier a été concocté dans le secret total et, bien sûr, en marginalisant complètement les syndicats. Cette situation a fait naître un sentiment de mépris et de hogra chez les syndicats autonomes en particulier, mais aussi, chez tous les fonctionnaires en général. La suite est connue : rejet de la grille des salaires, protestation de la totalité des secteurs de la fonction publique… promulgation de plusieurs décrets de suite pour tenter de rectifier le tir, intervention du président de la république pour rendre justice à certaines catégories de fonctionnaires suite à la grève des trois jours… Nous disons qu'aujourd'hui, l'instauration d'un vrai débat social qui prendrait en charge l'ensemble des préoccupations du champ syndical et autres est une nécessité absolue pour espérer mettre en place une politique économique et sociale cohérente capable de booster tous les efforts financiers gigantesques consentis par les pouvoirs publics et qui n'arrivent pas à satisfaire réellement les besoins d'une société en pleine mutation avec de nouveaux besoins et de nouvelles aspirations. Alors ouvrons un véritable débat et évitons au pays un gaspillage d'argent et d'énergie.
Revoir à la hausse les salaires nécessite a priori l'élaboration de nouveaux statuts particuliers. Or, ces derniers ne sont toujours pas finalisés dans leur totalité...
l Cette panique était prévisible, car la mainmise d'un syndicat sur ce dossier, l'exclusion des syndicats représentatifs du processus de négociation et l'absence de communication de la part des institutions engagées dans l'élaboration de ce dossier ne pouvait, sans doute, donner un autre résultat. Il reste à situer les responsabilités des uns et des autres dans cette cacophonie, car il s'agit du fonctionnement d'institutions publiques, de l'avenir de 1,6 million de fonctionnaires, et l'histoire retiendra que le monopole dans le champ syndical a été pour beaucoup dans cette situation. Il est temps de restituer le champ syndical aux vrais représentants des fonctionnaires et il est temps que le code du travail s'adapte aux réalités du terrain et non à celles des salons.
Peut-on augmenter le salaire d'un fonctionnaire sans même attendre la finalisation du statut particulier de son secteur ?
l Il est clair que dans le décret signé par son excellence le président de la république, il n'était pas question de toucher un sou avant la promulgation des statuts particuliers, la preuve est qu'il aura fallu un autre décret avec des dispositions transitoires pour permettre de payer les nouveaux salaires. Sans verser dans la polémique et dans le nihilisme, cela dénote de l'imprévoyance ayant prévalu dans la préparation de ce dossier.
Les nouveaux statuts de l'enseignement supérieur sont-ils prêts ?
l Le statut de l'enseignant-chercheur a été adopté il y a une vingtaine de jours, reste à le finaliser au niveau de la fonction publique. Cependant, nous avons officiellement demandé à la tutelle de surseoir à l'application des dernières dispositions transitoires en attendant la promulgation définitive de notre statut.


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