Cadre n Ce réseau regroupe des associations et des organisations non gouvernementales pour l'environnement du monde arabe. Le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani, a reçu, hier, lundi, «Le bouclier de l'environnement», distinction décernée par le Réseau arabe pour l'environnement et le développement durable (RAED) à l'hôtel El-Aurassi (Alger). M. Rahmani a remercié le RAED pour cette distinction, indiquant qu'il s'agit d'une «consécration internationale qui vient en reconnaissance à l'action résolue du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au niveau national, régional et international en faveur des écosystèmes». La distinction a été remise au ministre par le coordonnateur général du RAED, Emad Eddine Adly, qui a précisé que cette distinction a été d'ores et déjà annoncée officiellement au Caire, à l'occasion de la session du dialogue arabe sur les résultats du sommet de Johannesburg. Adly a également remercié M. Rahmani pour «ses efforts» dans la protection de l'environnement que ce soit en Algérie ou dans le monde arabe, rappelant son appui lors du Sommet «Déserts du monde» (Algérie-2006). Le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme s'est dit fier de cet aboutissement qui, selon lui, n'est qu'un point de départ pour amorcer et mettre en branle une politique environnementale efficace et durable en Algérie et dans le monde arabe. Il a profité également de cette occasion pour rappeler le rôle du mouvement associatif dans l'ensemble des pays arabes, en déclarant : «On ne peut pas négliger l'importance du mouvement associatif qui occupe une place indispensable dans l'approfondissement d'une culture environnementale.» Le ministre a toutefois précisé que le rôle de ce mouvement ne doit pas se réduire uniquement à ce type d'actions, mais se concrétiser par la «mise en place d'une politique rigoureuse de régulation, de contrôle et d'orientation afin d'alléger la responsabilité des pouvoirs publics, mais aussi aider à l'émergence d'une citoyenneté fondée sur le principe de la participation et de la démocratie». Quant au problème de la désertification, M. Rahmani a estimé que c'est un problème qui ne touche pas uniquement le monde arabe, mais plutôt un problème continental contre lequel il va falloir lutter. «Nous avons décidé avec les Etats-Unis que la prochaine décennie sera totalement consacrée au désert et à la lutte contre la désertification», a-t-il conclu. Créé il y a plus de 20 ans, le Réseau arabe se compose de 18 pays arabes avec lesquels le RAED travaille en partenariat pour la lutte contre la désertification. Pour rappel, 90% des terres des pays arabes sont désertiques.