Résumé de la 5e partie n Le jeune orphelin grandit, mais sa mère continue à peiner pour l'aider. Elle pense maintenant à le marier. Quand ils parviennent à réunir suffisamment d'argent, la mère dit à son fils. — maintenant, je vais t'avouer mon objectif : je veux te marier ! Le jeune homme est étonné. — me marier ? — oui, c'est mon rêve de toujours ! — c'est encore un peu tôt ! — non, nous avons de quoi acheter le trousseau de la mariée et de quoi faire la fête ! Le fils hésite. — pourquoi tiens-tu à faire la fête ? — il n'y a pas de noces sans fête ! — c'est de l'argent gaspillé ! — je ne veux pas qu'on dise que, parce que tu es orphelin, tu n'as pas les moyens de te marier comme les autres ! Il hésite encore, mais la mère parvient à le convaincre. Il se dit que si le bonheur de sa mère consiste à le voir marié, eh bien, il se mariera ! Quand il a fallu choisir la fiancée, elle le consulte. — dis-moi s'il y a une fille au village qui te plaît ! — choisis-la toi-même ! — alors, je te choisirai une femme qui te sera utile et qui te donnera toutes les satisfactions ! — je te fais confiance ! Elle part donc à la recherche d'une femme et en trouve une qui lui semble convenir. Elle consulte une nouvelle fois son fils. — la fille que je t'ai choisie est belle, elle fera certainement une bonne ménagère et une bonne mère de famille ! — j'accepte ! dit-il. On fixe le choix sur la fille. On la demande officiellement et on lui remet son trousseau. Quelques semaines après, on célèbre la fête. Les convives ne cessent de louer la mère. — elle a vraiment bien élevé son fils ! — c'est une femme courageuse ! Même ses parents, qui ne l'ont pourtant jamais aidée, sont admiratifs. — finalement, elle a réussi dans la vie ! La mariée est belle et elle plaît beaucoup à son jeune époux. — ma mère, lui dit-il, est le bien le plus précieux que je possède. Elle a sacrifié sa jeunesse pour moi, elle a travaillé et peiné, la nuit, alors que je dormais, elle tissait burnous et couvertures pour me faire vivre. Je voudrais qu'à ton tour, tu l'aimes et la respectes, comme je l'aime et la respecte ! — je l'aimerai et la respecterai, comme ma propre mère ! Le jeune homme sourit. — alors, tu seras la seconde personne que j'aimerai au monde ! (à suivre...)