"Danger" 27 familles habitant un immeuble de deux étages au 17, rue Lounis-Mekhlef (ex-La Grande Réserve) à Raïs Hamidou (ex-Pointe Pescade) vivent la peur au ventre. Celles-ci avaient barré le boulevard principal traversant cette localité côtière à l?ouest d?Alger il y a à peine quelques jours pendant un bon moment pour attirer l?attention des autorités locales. Sur les 27 familles de cet immeuble, 3 sont propriétaires, 16 ont été installées provisoirement par l?APC sortante, tandis que les 8 autres sont des indus occupants, nous a fait savoir le P/APC de Raïs Hamidou. Il expliquera : «Le maire sortant avait prévu cet immeuble comme centre de transit pour ses familles en attendant d?être relogées.» Et d?ajouter : « Cet immeuble était occupé auparavant par le même nombre de familles avant que celles-ci ne bénéficient de nouveaux logements.» Notre présence sur les lieux nous a permis d?apprendre par la bouche d?un habitant que l?immeuble a été déclaré sinistré en 1996 par les services concernés. Erigé sur une petite falaise rocailleuse, l?immeuble en question a été fragilisé après qu?un gros bloc de rocher s?est détaché pour aller glisser dans l?eau. Visiblement, la bâtisse est beaucoup plus dégradée et vétuste en raison de l?érosion marine et l?absence d?entretien. En revanche, l?idée de l?ex-maire de faire de cet endroit un centre de transit ne peut être considérée que suicidaire. Mais à la question de savoir quelle serait la position de l?actuelle APC devant ce double problème surtout qu?après la visite des ingénieurs du CTC le sort de cet immeuble reste inconnu, M. Boudjemaâ Zaâiou, le P/APC de Raïs Hamidou, a déclaré : «Les services concernés de la wilaya, de l?APC, de l?Opgi, du CTC ainsi qu?un bureau d?études désigné récemment devraient se déplacer sur les lieux prochainement pour décider des mesures à prendre.» Ce même responsable indiquera, par ailleurs, que « c?est en fonction d?une fiche technique établie par le bureau d?études qu?on décidera soit de la nature des travaux que devra recevoir l?immeuble soit de procéder à sa démolition».