La quatrième édition du salon international des équipements et services de l'eau a été inauguré, hier, au Palais des expositions des Pins maritimes, à Mohammadia (Alger). Le coup d'envoi a été donné par le ministre en charge des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, accompagné de plusieurs directeurs centraux de son département. Lors d'une inauguration-marathon, le ministre a visité des dizaines de stands d'exposants aussi bien nationaux qu'étrangers. Tour à tour, M. Sellal s'est enquis des nouvelles techniques en vigueur dans la production de l'eau et sa gestion et a souhaité tout simplement la bienvenue à quelques exposants, à l'exemple des Tunisiens qui y participent pour la première fois. Pour lui, le salon, qui sera clôturé jeudi prochain, est devenu un «rendez-vous incontournable» pour les professionnels de l'eau en Algérie. Cette année, les participants ont proposé à leur clientèle des équipements lourds. La gamme des produits compte des citernes, des systèmes de traitement des eaux usées et de dessalement de l'eau de mer. Pour rester dans l'air du temps, un participant a exposé une technique consistant à produire de l'eau à partir de l'air. Lors d'un point de presse improvisé à la fin de l'inauguration, M. Sellal a rappelé les efforts qui déploie l'Etat concernant la réalisation des infrastructures et leur équipement suivant des technologies innovantes et adaptées au contexte du pays. Un contexte caractérisé par le «stress hydrique» (faiblesse et irrégularité de la pluviométrie). Les pouvoirs publics financent des grands projets structurants touchant le stockage de l'eau pluviale et sa distribution ainsi que la réalisation d'une infrastructure pour l'assainissement et le traitement des eaux usées des ménages et les eaux industrielles. Selon le ministre, l'Algérie disposera, dès l'année prochaine, de 72 barrages exploitables avec une capacité de stockage de 7,4 millions de m3 d'eau. A l'horizon 2010, on compte épurer 600 millions de m3/an d'eau usée.