Résumé de la 139e partie n L'enquête avance, le club de golf a été l'arme de crime. Elle appartient à Elyse. Mais, les soupçons de la police pèsent sur Nadine et son fils… «Cette histoire ne se présente bien ni pour l'un ni pour l'autre, dit-elle lentement, mais voulez-vous que je vous dise une chose, Scott ? Tous les deux sont innocents. Je le sens au plus profond de moi-même.» Ils se trouvaient dans le petit salon du bungalow. La porte vitrée coulissante était ouverte, et la brise rafraîchissante du Pacifique avait dissipé la chaleur de la mi-journée. Des pas précipités se firent entendre dans le patio à l'extérieur, et Nadine apparut soudain devant eux. «Alvirah, aidez-moi, sanglota-t-elle. Bobby est sur le point d'avouer qu'il a tué Cotter. Je vous en prie, empêchez-le, empêchez-le de faire ça !» Puis elle aperçut le shérif. «Oh, mon Dieu», gémit-elle. Scott se leva. «Madame Hayward, je crois que je ferais mieux d'aller trouver votre fils et d'entendre ce qu'il a à dire. Et je vous conseille de sonder votre conscience et de chercher pourquoi il a soudain décidé de confesser un meurtre.» FIanqué de Scott AIshorne et de deux de ses adjoints, Bobby Crandell fut emmené au commissariat du comté de Monterey. Quelques minutes plus tard, Alvirah et Willy y accompagnèrent Nadine dans la limousine de l'institut. Nadine avait cessé de sangloter. Elle resta muette durant la courte durée du trajet et, dès leur arrivée, demanda à s'entretenir avec le shérif. «J'ai quelque chose de très important à lui dire.» Alvirah comprit tout de suite ce que Nadine se préparait à faire. «Nadine, je veux que vous preniez un avocat avant de prononcer un seuI mot. — Un avocat ne m'aidera en rien. Personne ne peut m'aider.» On les conduisit dans une salle d'attente où ils patientèrent pendant une heure avant d'être invités à rejoindre Scott. Alvirah était alors si inquiète qu'elle faillit oublier de mettre en marche son enregistreur. «Où est Bobby ? demanda Nadine dès qu'ils pénétrèrent dans le bureau de Scott. — Il attend que l'on ait dactylographié ses aveux. — Il n'a rien à avouer, s'écria Nadine. C'est moi...» Scott l'interrompit : «Madame Hayward, ne dites pas un mot de plus avant de m'avoir entendu. Vous connaissez vos droits, n'est-ce pas ? — Oui.» Alvirah sentit la main réconfortante de Willy saisir la sienne tandis que Scott récitait à Nadine les mises en garde habituelles, les lui donnait à lire et lui demandait si elle avait bien compris. «Oui, oui, et je sais que j'ai le droit de faire appel à un avocat. – Très bien.» Scott se tourna vers un de ses adjoints. «Envoyez-moi quelqu'un pour consigner les aveux. Alvirah, veuillez attendre dehors avec Willy. (à suivre...)