Résumé de la 153e partie n Alvirah a élucidé l'affaire du vol au péril de sa vie. Elle a réussi à innocenter Nadine et son fils… S'il ne lui avait pas emboîté le pas sur ce coup-là, Nadine Hayward serait encore en prison, prétendant avoir assassiné son mari pour protéger son fiIs. Et Barra Snow ferait aujourd'hui ses valises, prête à partir vers le nord, laissant derrière elle un cadavre et emportant la plus grande part des quatre millions de dollars de bijoux volés. Il accepta la coupe de champagne qu'on lui tendait et se joignit de bon cœur au toast que Helmut et les autres portaient à Alvirah. Songeant à l'avenir, il décida néanmoins que le moment était bien choisi pour dire ce qu'il avait à dire. «Alvirah, ma chère amie, vous avez sauvé la situation une fois de plus. Mais n'oubliez pas que si une inspectrice ne vous avait pas suivie... — Une inspectrice que vous aviez chargée de me filer, l'interrompit Alvirah. C'était très bien joué, Scott. — Merci. J'aimerais aussi faire remarquer que vous avez failli perdre la vie aujourd'hui, tout ça parce que vous avez voulu suivre seule Barra Snow.» L'air faussement contrit d'Alvirah ne convainquit personne. «Je vais être franche, dit-elle. Pour moi c'était Elyse qui avait fait le coup. Une simple question de logique. Et croyez-moi, il y avait vraiment une relation d'amour / haine entre elle et Cotter Hayward. — C'est vrai, dit Nadine d'une voix douce. Cotter appréciait visiblement chez moi le fait que je ne jouais pas au golf. Elyse et lui avaient des disputes épouvantables au sujet de leur jeu réciproque. Mais au bout de quatre ans, il s'est lassé de moi et a regretté cette passion partagée. — Sauf qu'il trouvait cette passion chez Barra, et non chez Elyse, ajouta Scott. Quand Elyse Hayward a appris ce qui s'était passé cet après-midi-là, elle a sincèrement cru que Cotter voulait reprendre la vie commune avec elle. C'est seulement ensuite qu'elle a compris qu'il y avait quelqu'un d'autre, sans deviner qu'il s'agissait de Barra.» Scott se tourna vers Nadine. Un léger sourire apparut sur ses lèvres à la vue de l'expression apaisée de son visage et du bonheur que trahissait la physionomie de son fiIs. Mais il s'obligea à prendre l'air sévère. (à suivre...)