Profit n Des experts internationaux apporteront leur expérience et leur savoir-faire qui aideront à l'élaboration des textes législatifs et réglementaires encadrant la gestion immobilière. Au cours du Séminaire international sur la gestion immobilière qui aura lieu aujourd'hui et demain, trois thèmes principaux seront débattus par des professionnels du secteur de l'habitat et des experts nationaux et internationaux : le financement de la gestion immobilière, la copropriété et la préservation du patrimoine immobilier, a souligné, hier, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme lors d'une conférence de presse. A cet effet, quatre ateliers seront organisés et chacun d'eux sera consacré à un thème principal. Pour le premier thème, les participants auront à débattre du cadre législatif et réglementaire, l'assurance immobilière et la gestion des contentieux ainsi que le règlement de la copropriété. S'agissant du financement de la gestion immobilière, il est question d'aborder le marché immobilier et les ressources financières. Quant au troisième atelier, consacré à la copropriété, pierre angulaire de la rencontre, les participants devront aborder la gestion de la copropriété, l'installation des organes de gestion de la copropriété et la sécurité des sites d'habitation et enfin la gestion des conflits de voisinage. Pour le quatrième et dernier atelier, qui a trait à la préservation du patrimoine immobilier, les travaux seront axés sur l'entretien, la maintenance, la réhabilitation et la sensibilisation des usagers sur la conservation du patrimoine immobilier. Les recommandations, qui devraient sanctionner les travaux, serviront pour le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme dans l'élaboration des textes législatifs et réglementaires encadrant la gestion immobilière. Concernant le développement du parc immobilier en Algérie, Nourredine Moussa l'a estimé à 6 400 000 unités fin avril 2008 contre 5 000 000 en 1991 et 2 000 000 d'unités en 1966. Cette hausse est due, selon le ministre, aux efforts déployés par l'Etat qui a consacré depuis 2005 plus de 300 milliards de dinars et les moyens adéquats pour atténuer la crise du logement en Algérie. M. Moussa a aussi souligné que désormais, tous les projets immobiliers verront la participation des comités de quartiers «pour mieux connaître les préoccupations des habitants et des demandeurs de logements. M. Moussa a informé que l'Opgi ne gère que 700 000 logements en Algérie, c'est-à-dire 12% du parc immobilier et que le reste appartient aux particuliers ce qui restreint l'intervention de l'Etat pour la gestion du logement en Algérie. D'où, explique le ministre, la difficulté de mise en application par exemple de la circulaire concernant l'obligation pour les particuliers d'achever à 100% leurs bâtisses. Le ministre a aussi évoqué le problème des «mauvais payeurs» de loyers. «Ils ne sont que 40% à payer convenablement et régulièrement leur loyer. Pour nous, c'est un problème énorme car c'est avec l'argent du loyer que l'Opgi arrive à réaliser les travaux d'entretien et de réhabilitation», a conclu le ministre.