Le tribunal criminel près la Cour d'Alger a condamné hier, samedi, un ressortissant nigérian accusé de trafic de drogues dures (cocaïne) à 20 ans de prison ferme. Selon l'arrêt de renvoi, la genèse de l'affaire remonte au 24 avril 2007, lorsque les services de sécurité de l'aéroport international Houari Boumediene ont arrêté le prévenu (Georges. G) qui avait avalé 50 capsules de cocaïne qu'il s'apprêtait à introduire en Espagne. Passé au scanner, des capsules de cocaïne ont été décelées dans le ventre de l'accusé qui a été soumis à l'examen d'un médecin spécialiste pour pouvoir rejeter les capsules. Les services de sécurité ont également trouvé en sa possession une somme d'argent en euro et autres devises. Lors de l'audience, le mis en cause a nié les faits qui lui étaient reprochés, prétendant que la quantité de cocaïne était destinée à sa «consommation personnelle». Le parquet général a requis la réclusion criminelle a perpétuité, en raison de la gravité des faits. La défense a plaidé pour des circonstances atténuantes en faveur de son client, d'autant que l'Algérie, selon la défense, n'était «qu'un pays de transit et l'accusé n'avait aucune intention d'y écouler sa drogue».