Les travaux du 3e congrès du Rassemblement national démocratique (RND) ont débuté, ce matin, à l'hôtel El-Aurassi, à Alger, avec la participation de 1 400 délégués représentant les différentes wilayas et structures du parti ainsi que la communauté algérienne établie à l'étranger. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présence de représentants de partis politiques et d'organisations de masse, de personnalités nationales et de membres du corps diplomatique accrédités à Alger. Les 1 400 congressistes, qui ont adopté au début des travaux le projet de règlement intérieur du congrès et la composition des commissions de validation des mandats, des résolutions, de la révision des statuts ainsi que celle des candidatures, plancheront, trois jours durant, sur la révision des statuts du parti, l'élaboration d'un programme pour les cinq années à venir et l'examen de la situation politique et économique du pays. Ils procéderont, également, à l'élection du secrétaire général du parti et des membres du Conseil national qui procéderont, à leur tour, à l'élection du Bureau national. Ahmed Ouyahia, qui vient d'être nommé à la tête du gouvernement, devra être reconduit dans ses fonctions. Dans ce registre, le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, a indiqué dans une déclaration à l'APS, que les 9 précongrès, qui ont été organisés récemment, ont élaboré une recommandation dans laquelle ils «ont demandé avec insistance au secrétaire général, Ahmed Ouyahia, de se représenter pour poursuivre la gestion des affaires du parti». De son côté, M. Ouyahia a souligné, jeudi dernier, sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale, qu'il n'y aura pas de révolution au sein du RND à l'occasion de ce 3e congrès. Toutefois, il a fait remarquer que les instances du parti ont décidé de renforcer la présence féminine au sein du Conseil national qui comprendra, désormais, 60 femmes, soit 25% du nombre total des ses membres, «alors qu'elles étaient 36 dans le Conseil issu du 2e congrès et 12 seulement dans le premier ».