Le nouveau maire de Londres, Boris Johnson, a exprimé hier, mardi, sa consternation en raison de l'enquête de police «ridicule» dont il fait l'objet parce qu'il possède un étui à cigares ayant appartenu à l'ancien ministre irakien des Affaires étrangères Tarek Aziz. M. Johnson, le nouveau maire conservateur de la capitale britannique, a accusé le parti travailliste d'être à l'origine de cette enquête, dans une tribune pour le Daily Telegraph. L'ancien journaliste reconnaît qu'il avait trouvé cet étui de cuir rouge dans les décombres de la maison bombardée de Tarek Aziz, lors d'un reportage en Irak en 2003. Il ne s'en était pas caché à l'époque et, fier de ce «trophée», il avait tout raconté dans un de ses articles. Mais selon M. Johnson, le Labour a déterré cette histoire lors de la récente campagne électorale pour la mairie de Londres, qui l'opposait au travailliste sortant. «Ils ont trouvé cet article, et avec des yeux exorbités sont allés voir la police et ont exigé que je sois poursuivi», assure Boris Johnson. «Ces pauvres policiers n'ont eu d'autre choix que de lancer une enquête sur cette affaire ridicule, et en attendant on m'a dit que je devais remettre l'étui à cigares à la police, faute de quoi on viendrait me chercher à la mairie avec des menottes», poursuit M. Johnson, 43 ans.