Flux n Près de 130 000 passagers sont attendus pour transiter, cet été, par le port et l'aéroport de Béjaïa, dont la majorité est constituée de membres de la communauté nationale vivant à l'étranger, notamment en France. L'essentiel de ce flux devrait transiter par l'aéroport où des conditions optimales d'accueil sont déjà réunies, nous a-t-on assuré. Renforcement des effectifs de contrôle pour assurer des passages prompts, multiplication des espaces de repos et d'attente, de guichets et points d'information, sont autant d'actions entreprises depuis plusieurs semaines afin d'aborder la saison estivale sous de bons auspices. L'infrastructure, qui a déjà bénéficié d'un profond lifting en 2007, ne fait qu'affiner et améliorer ses prestations de service. La reprise en main des sanitaires, la création de rampes pour handicapés, le renforcement du parc chariot, l'information télévisuelle, et densification de coins floraux entrent dans ce cadre, a-t-on souligné de même source. Les mêmes efforts sont fournis au niveau du port, même si les conditions ne sont pas identiques. En effet, la gare maritime, qui se résume à un immense hangar, n'offre pas, à la base, les mêmes conditions d'accueil que l'aéroport, ceci d'autant qu'elle ne dispose pas d'un quai spécialisé, a relevé le directeur général de l'EPB, M. Moussaoui, tout en soulignant que cette situation génère «des contraintes objectives». Il n'y a pas de salles climatisées, et il y a des carences en matière de commodités, a-t-il ajouté. Cependant, «on fait de notre mieux.» Ce mieux, c'est la multiplication des guichets et le renforcement des effectifs, qu'il s'agisse de ceux des Douanes ou de la PAF, afin de faciliter le transit et réduire le temps d'attente. L'opération va en s'améliorant, a-t-il souligné, promettant un effort accru lors des prochains voyages. C'est que le premier de la saison, intervenu le 17 juin dernier, a connu quelques «accrocs», a reconnu M. Moussaoui, qui fait part de l'option de faire embarquer des douaniers directement à bord des car-ferries pour y entreprendre, avant le débarquement, des procédures douanières. Ce qui est de nature, selon notre interlocuteur, à «alléger l'attente». Il faut dire que les flux attendus pour cette saison sont jugés modestes du fait de la réduction des rotations entre Marseille et Béjaïa et inversement. «Il y a une quinzaine de rotations en moins», a souligné M. Moussaoui, qui table, en conséquence, sur un afflux inférieur à celui de la saison passé, estimé à 34 782 passagers.