Guus Hiddink, le sélectionneur de la Russie, se dit réaliste sur le niveau présumé de la sélection dont il a la charge. «Je n'oublie pas que nous avons eu un premier tour très irrégulier, avec de bonnes périodes et de plus mauvaises. Notre état d'esprit, bien sûr, c'est de franchir cette étape. Mais j'ai beaucoup de respect pour l'Espagne, qui a fait carton plein au premier tour, a fini par venir à bout du bloc italien. Et puis, a poursuivi Hiddink en se retournant vers le parcours qualificatif de la Russie, je n'oublie pas le passé. Aujourd'hui tout est beau, on veut me donner la citoyenneté russe, on loue la qualité de nos joueurs, mais notre victoire contre l'Angleterre à Moscou (2-1) avait été contrebalancée, un mois plus tard, par notre défaite en Israël (1-2). Sans la victoire de la Croatie en Angleterre (3-2), surtout, la Russie ne se serait pas qualifiée pour la phase finale. «Tout cela nous rappelle que le football se joue sur des détails. Je ne suis pas aveuglé par notre réussite d'aujourd'hui.»