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Les 4 miracles de Hiddink
Publié dans Le Buteur le 23 - 02 - 2009

Guus Hiddink est un entraîneur atypique. Aujourd'hui, nombreux sont les entraîneurs qui, malgré un effectif de stars, se “contentent” de places d'honneur.
Il y a un entraîneur qui, lui, s'est fixé d'autres objectifs : amener une équipe qui ne fait a priori peur à personne sur des sommets imprévisibles. On appelle cela des miracles. On vous a présenté la semaine passée
deux miracles dont il a été l'artisan. Voici le récit de ses autres exploits.
2002-2006 : Le PSV renaît et bouscule la hiérarchie
Le PSV vient de perdre le titre de champion au profit de l'Ajax. C'est alors que Guus Hiddink revient aux commandes, 12 ans après, prenant la succession d'un certain Erik Gerets. Les Pays-Bas, après la belle période des minots de l'Ajax, ont perdu tout leur poids en Ligue des champions. D'ailleurs, aucun club hollandais ne s'est plus qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Le défi de Hiddink est alors double : reconquérir le titre de champion et enfin passer le premier tour de la Champions League, voire se qualifier pour les quarts.
Pour sa première saison, il emporte dans ses bagages de Corée Lee et Park, recrutant également Arjen Robben. Même si l'aventure en Ligue des champions ne sera pas convaincante cette année-là, Hiddink redonne le titre au PSV. La saison suivante (2003-2004), le PSV se fait à nouveau chipper le titre par l'Ajax, mais au niveau européen, il y a du mieux. Troisième d'un groupe plutôt relevé (Monaco, La Corogne, AEK), il loupe la qualification à la différence de but. Reversé en Coupe de l'UEFA, le PSV ira en quarts.
C'est alors que le troisième miracle de Guus Hiddink se produit. A l'intersaison, Hiddink effectue un gros chamboulement d'effectif, avec les départs de plusieurs cadres (Kezman, Robben, Hofland, Rommendalh et Wattereus). Les arrivées de joueurs méconnus venant du continent américain, tels Gomes, Beasley, Alex et Farfan, font craindre le pire, mais la sauce prend tout de suite entre les recrues de Hiddink (les Sud-Américains auquels il faut ajouter Cocu) et l'équipe va sortir une saison extraordinaire : champion avec 10 points d'avance, une seule défaite au compteur et une différence de buts de +71 (!). Mais l'équipe emmenée par un énorme duo Van Bommel-Cocu à la récupération ne s'arrête pas là et double la mise avec la Coupe des Pays-Bas et une victoire 4-0 en finale. En Champions League, le PSV passe enfin cette satanée phase de poule en terminant à égalité de points avec Arsenal. Les huitièmes face à Monaco, finaliste de l'édition précédente, seront admirablement gérés avec deux victoires sans encaisser de buts. Le PSV arrive alors en quart de finale, face à l'Olympique Lyonnais, qui vient d'atomiser le Werder en huitièmes. Beaucoup voient alors les Français favoris. Durant les deux quarts, les équipes se neutralisent 1-1. Au match retour, le PSV se fait surprendre dès le début du match, avant que leur domination se montre payante par une égalisation méritée. Ce match sera source de polémique des deux côtés, entre des Lyonnais (notamment Diarra) qui évite de justesse le rouge et un penalty discutable pour Nilmar. L'équipe du PSV arrache donc une séance de tirs au but, d'où elle sortira vainqueur, Gomes - gardien inconnu qu'a fait venir Hiddink après 10 ans d'affilée de Waterreus dans les cages hollandaises - arrêtant 2 tirs au but lyonnais. Hiddink referait-il le coup de 1988 ? Face à l'ogre milanais, c'est passé tout près. Dominateur sur l'ensemble des deux matches, leur manque de réalisme au match aller et ce but d'Ambrosini dans le temps additionnel au retour anéantissent les espoirs les plus fous du PSV. Mais Guus Hiddink a pleinement réussi son contrat avec cette énorme année. Il restera encore la saison suivante, finissant champion encore une fois avec 10 points d'avance. Finaliste de la Coupe et franchissant encore le 1er tour de la Ligue des champions, son année est à nouveau bien remplie. Il porte ainsi à 6 le nombre de championnats remportés avec le PSV et à 12 le nombre de trophées.
2005-2006 : L'Australie taille Mondial
Durant la dernière année au PSV, Guus Hiddink décide de prendre en parallèle la tête en d'une sélection. L'Australie, qui court depuis 32 ans après une qualification pour une Coupe du monde, fait appel à lui pour enfin parvenir à ses fins. Une fois la phase de qualification de l'Océanie passée sans encombre, le traditionnel barrage face au 5e de l'Amsud se présente. Après avoir perdu les trois derniers face à l'Argentine, l'Iran et l'Uruguay, c'est à nouveau l'Uruguay qui se présente. Face à Recoba, Forlan et autres Zalayeta, les Socceros s'inclinent 1-0 à Montevideo. Alors que la crainte d'un nouvel échec lors du dernier obstacle se présente, le retour à Sydney tiens ses promesses. L'Australie s'impose 1-0 sur un but de Bresciano et les tirs au but (décidément souvent décisifs dans la carrière de Hiddink) vont décider d'un billet pour la Coupe du monde. Malgré un échec de Viduka, l'Australie s'impose et se qualifie donc pour la première fois depuis 32 ans pour une Coupe du monde. Hiddink a déjà réussi une grosse performance. La composition de son groupe (Brésil, Croatie et Japon) ne lui laisse que peu d'illusions, mais, encore une fois, Hiddink étonne son monde en battant le Japon lors du premier match. S'en suit une défaite logique face aux “stars” brésiliennes. Le dernier match face à la Croatie est alors décisif. Une défaite condamnerait les Australiens. Les Croates mèneront par deux fois, mais les Socceros, qui ont globalement dominé le match, reviendront par deux fois et le but du 2-2 marqué par Kewell qualifie les Australiens pour les 8es. 4e miracle de Hiddink.... Face à l'Italie, les protégés de Hiddink auraient même pu rééditer la Corée de 2002. 58 % de possession et 8 tirs à 11, les Australiens ont bien plus que résisté. Un penalty (discutable) de Totti dans le temps additionnel mettra fin à leur très belle Coupe du Monde.
2006-2008 : La Russie très Euro
Désengagé du PSV et de l'Australie, ses affinités avec Abramovich notamment font de lui le nouvel entraîneur de la Russie. Le groupe de qualification est encore une fois très relevé avec l'Angleterre, la Croatie et une équipe d'Israël toujours compliquée à jouer (la France en sait quelque chose). Après un début difficile (deux nuls à domicile face à la Croatie et l'Israël), la Russie se remet en marche. Vient alors une double confrontation face à l'Angleterre en moins d'un mois. La déroute de l'aller (0-3) ne donne pas trop d'espoir aux Russes. A ce moment-là, outre la défaite, le classement montre la tâche à accomplir. La Croatie, avec ses 26 points, est pratiquement qualifiée, l'Angleterre compte 23 pts et la Russie seulement 18 (avec un match en plus à jouer). Autant dire que le match d'après face à l'Angleterre est à ne pas perdre, sous peine d'élimination. Après l'ouverture du score de Rooney, les Russes dominent outrageusement sans trouver l'ouverture. Et Hiddink lance Pavlyuchenko... 30 minutes après, un doublé et l'Angleterre au tapis, Coaching gagnant. Les Russes reviennent à 2 points de l'Angleterre, mais avec un match en plus à jouer. Malheureusement ils perdront ce match en Israël... On pense alors que la Russie a laissé passer sa chance, mais le dernier match entre l'Angleterre et la Croatie va profiter aux Russes. Victorieux à Andorre, ils voient à leur grande surprise et leur plus grand plaisir la Croatie gagner en Angleterre, ce leur permet de sa qualifier pour l'EURO !
Un Euro-2008 où la Russie devra faire avec le tenant du titre, la Grèce, l'une des plus belles sélections, l'Espagne, et la Suède, habituée des phases finales. Comme à son habitude, Hiddink perd son premier match de poule. Comme d'habitude, personne ne croit plus à un retour. Le 4-1 encaissé face aux Espagnols est dur. La Russie se reprend avec une victoire face à la Grèce. Le dernier match, face à une Suède au parcours exactement similaire, est décisif pour la deuxième place. Hiddink avait décidé de sélectionner Arshavin, malgré une indisponibilité pour les 2 premiers matches. Son retour, face à la Suède, se fait ressentir et la Russie s'impose 2-0 et se qualifie pour les quarts.
L'adversaire est alors les Pays-Bas, épouvantail de la compétition qui vient de d'étriller la France, l'Italie et la Roumanie. Et là, énorme surprise ! La rencontre accouche d'un des plus beaux matches de la compétition et les Russes, grâce notamment à Arshavin, éliminent les Néerlandais 3-1 après prolongations. Ils tomberont en demi-finale face aux mêmes Espagnols qui les avait battus en poule. Hormis au Betis, en 6 clubs et 4 nations différentes, Guus Hiddink a toujours eu au moins 50 % de victoires dans sa carrière. Au total, il s'est assis sur le banc 640 fois, pour 382 victoires (59 %).
A Chelsea… pour un 5e miracle?
Hiddink s'est engagé jusqu'à la fin de la saison avec qui, avec sa 4e place actuelle, vit sa moins bonne saison depuis 5 ans et demi et l'arrivée d'Abramovich. Il a commencé samedi par une victoire sur le terrain d'Aston Villa (0-1), ce qui permet à Chelsea de remonter sur le podium. Hiddink a réussi a renverser des situation bien pires... Prêt pour un 5e miracle ?


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