Opportunité n L'Algérie possède des potentialités énormes d'hydrocarbures. Les autorités ont misé sur l'exploration et le développement. Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil a souligné, hier, que l'exploration et le développement des réserves d'hydrocarbures en Algérie ont connu «un grand essor» au cours de ces 10 dernières années, en indiquant que ce potentiel d'hydrocarbures est en nette progression ces dernières années grâce à la découverte de nouveaux gisements. Ces découvertes, a-t-il dit, «ont placé l'Algérie parmi les grands découvreurs d'hydrocarbures dans le monde avec 15 découvertes réalisées à fin juillet 2008, 20 découvertes réalisées en 2007 et 18 en 2006». Cependant, M. Khelil a reconnu que l'effort demeure insuffisant, au regard de l'étendue du domaine minier de l'Algérie, précisant que le potentiel des réserves est appelé à être revu à la hausse dans le futur étant donné que le sous-sol algérien demeure sous exploré. M. Khelil qui s'exprimait en marge de la présentation par l'Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) de son 1er appel à la concurrence national et international pour l'octroi des contrats de recherche et d'exploitation les détails techniques concernant les 45 blocs offerts à l'exploration, a souligné que les contrats de recherche et d'exploitation relatifs à cet appel d'offres «seront octroyés dans un cadre transparent et compétitif». Interrogé sur la possibilité de création par les autorités algériennes d'un fonds souverain, le ministre a répondu que cette question «ne devait pas être à l'ordre du jour aujourd'hui car on a beaucoup à faire en termes d'investissement en Algérie». «En Algérie, nous avons un territoire immense et nous avons des besoins énormes en matière d'investissements à l'intérieur du pays», a expliqué M. Khelil en ajoutant que l'Algérie dispose «de capacités d'absorber des investissements énormes». Les autorités algériennes devraient «continuer à investir de plus en plus dans les années à venir car nous avons des infrastructures à construire et une population qui augmente rapidement», a encore affirmé le ministre sur ce sujet. À propos des prix du pétrole, M. Khelil a expliqué qu'ils pourraient baisser à un niveau, situé entre 70 et 80 dollars le baril, si le dollar se renforçait et si les tensions géopolitiques retombaient. Expliquant la dernière baisse du prix du pétrole, M. Khelil a indiqué que le marché a pris en considération l'apaisement des tensions sur le dossier nucléaire iranien et l'appréciation du dollar.