Le feuilleton Cristiano Ronaldo se poursuit. Après avoir indiqué son désir de rejoindre le Real Madrid le 19 juin dernier après l'élimination du Portugal face à l'Allemagne, le Portugais semblait s'être fait une raison. La tendance semblait être au stand-by, une fois la fermeté affichée par MU. Mais l'attaquant portugais voudrait toujours rejoindre le club madrilène, prêt à mettre entre 80 et 90 millions d'euros pour le recruter, malgré l'opposition de Manchester Utd. Mendes aurait pris contact avec les dirigeants merengue pour délivrer ce message et préciser que tout se réglerait la semaine prochaine. « Soyez tranquilles, je règle ça la semaine prochaine. J'irai à Manchester et je leur dirai que mon seul désir est de jouer au Real Madrid et que la décision est non négociable «aurait ainsi déclaré Ronaldo via Mendes, depuis Lisbonne où il est rentré mercredi en provenance de Los Angeles pour peaufiner sa récupération. Ferguson : «S'il part, je pars avec lui» l L'emblématique coach de Manchester United s'est fendu d'un avertissement bref et concis concernant la saga Ronaldo. Sir Alex Ferguson, le plus titré des managers dans toute l'histoire du football anglais, menace de quitter Manchester United si Ronaldo est vendu : «Si Ronaldo part, je pars également» aurait affirmé l'Ecossais dans Marca. Une déclaration on ne peut plus stratégique, que l'expérimenté coach mancunien a décidé de faire dans les colonnes de l'organe de presse madrilène qui s'est érigé en véritable chantre de la venue de l'ailier portugais au Real Madrid Blatter : «Ronaldo n'est pas un esclave» l S'il reconnaît qu'il existe de «l'esclavage moderne en football» le président de la Fifa affirme que ses propos concernant Ronaldo ont été déformés par les médias. Lors de sa première sortie médiatique, Sepp Blatter avait sommé Manchester de laisser partir Ronaldo. Pour lui, retenir un joueur contre son gré s'apparentait à de «l'esclavage moderne» une déclaration dont l'incongruité avait choqué plus d'un acteur du monde du football. Le président de l'instance mondiale du football est revenu sur ses affirmations, avec des propos dont la teneur n'a plus grand-chose à voir avec sa première intervention. «Je n'ai jamais dit que Ronaldo était un esclave», a affirmé le sachem du football mondial, à Hanoï, Vietnam. «J'ai parlé d'esclavage de jeunes gens, que les clubs européens essaient d‘avoir à 13, 14 et 15 ans. C'était mon expression, c'est ça l'esclavage moderne. Je n'ai jamais mentionné Ronaldo. Mais la presse l'a déformé... Ronaldo n'est pas un esclave» a clarifié Blatter.