Dispositif n Selon le ministre de l'agriculture, la mise en place de ce réseau est nécessaire. «Nous optons pour que les contrôleurs se mobilisent autour d'un programme en mettant en œuvre une nouvelle dynamique permettant la mise en place d'un réseau relationnel de proximité et en renforçant les capacités humaines pour une relance économique». C'est ce qu'a déclaré hier, le ministre de l'agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa, lors d'une réunion organisée avec les inspecteurs vétérinaires et phytosanitaires des wilayas ainsi que les contrôleurs des postes frontaliers. Selon lui, il est impératif de valoriser et sécuriser les acteurs porteurs de richesses à savoir les agriculteurs et notamment les éleveurs. «Vous avez le privilège d'entretenir des relations de proximité individuelles avec les agriculteurs, cette synergie d'ensemble créée sur la base de la confiance constituera à coup sûr une potentialité permettant la protection permanente de la richesse végétale et animale». C'est pourquoi, le ministre a exhorté les concernés à renforcer leurs actions de sensibilisation en direction des éleveurs et maquignons sur les nouvelles techniques de prévention contre les différents fléaux et maladies qui affectent leur cheptel. Dans ce contexte, il a jugé nécessaire la mise en place d'un réseau national de veille et de contrôle ainsi que l'amélioration des échanges de données relatives à la richesse animale entre les différentes directions de wilayas. Plus loin, il précisera que la mission des inspecteurs ne doit pas se limiter au rôle d'observateurs, «vous êtes partie prenante du développement économique». Pour la revalorisation des ressources humaines Benaïssa a insisté sur la création des unités de services agricoles en faveur des jeunes qui souhaitent exercer cette profession. «Il est de votre devoir d'aider ces jeunes et même de les accompagner au sens positif de leur aspiration et surtout, précise-t-il, éviter de leur barrer la route». Le ministre a souligné que l'existence de réseaux privés isolés, n'ayant aucune attache avec le système de veille sanitaire constitue une entrave. C'est pourquoi il estime qu'il faut créer un réseau commun pour éviter toute forme de monopole dans ce secteur. A signaler que les vétérinaires sont au nombre de 4 500 dont 1 300 activant au sein de l'administration.