Résumé de la 51e partie n Si Boualem, aux dires de ses parents ne doit pas épouser Katia, c'est à cause de son écartement de dents. Un écartement qui risque d'entraîner sa mort ou celle de ses proches ! Sa mère et son père doivent plaisanter se dit Boualem. Il les regarde, prêt à pouffer de rire, mais ils sont vraiment sérieux. — Oui mon fils, dit la mère, cette fille est un porte-malheur, tu dois l'éviter ! Ainsi, ils sont donc sérieux… Ainsi, ils ne veulent pas qu'il épouse cette fille, à cause de ce malheureux écartement de dents. — C'est absurde ! dit-il, ce ne sont que des superstitions ! — Tu as tort de ne pas croire ce qu'on te dit Boualem rectifie. — C'est toi qui as mis la puce à l'oreille de père ? Ce sont tes idées ! — C'est vrai que je n'y ai pas pensé, mais quand ta mère m'a signalé ce défaut, je me suis souvenu de ce porte-malheur ! — C'est absurde ! — Et pourtant, c'est la vérité, dit Djohra. Tu veux des preuves ? Et la mère de rapporter l'histoire d'un cousin paternel qui, il y a cinq ans, a épousé une femme qui avait un écartement de dents : quinze jours après, le malheureux décédait d'une crise cardiaque. — Tu veux parler du cousin Ramdane, qui vivait à la campagne ? — Oui… Tu as dû le connaître… — Oui, quand j'allais chez mes grands-parents… Eh bien, d'après ce que je sais, Ramdane est mort d'une crise cardiaque ! — ça, c'est la cause du décès ! Boualem ne peut s'empêcher de sourire. — Pourquoi, il y a une cause cachée ? — Oui, dit Djohra… C'est l'écartement de dents de sa femme ! — Voyons, maman, il est mort d'un arrêt cardiaque ! — Son cœur ? dit Djohra, mais il n'avait pas de problèmes cardiaques avant d'épouser cette femme ! Elle se tourne vers son mari, Ali, et le prend à témoin : — Il souffrait du cœur le fils de ton frère Rachid ? — Non, non, dit Ali, il était solide comme un roc ! il transportait des sacs de semoule de cinquante kilos sur son épaule ! Boualem secoue la tête. — Cela ne veut rien dire, une crise cardiaque peut survenir à n'importe quel moment, sans crier gare ! — Voyons, dit Djohra, on ne meurt pas comme ça ! — C'est vrai, dit Ali, on ne meurt pas comme ça, à trente-deux ans ! Boualem joue encore sur les sentiments religieux de ses parents. — C'est le destin, el-adjel, le terme de sa vie qui est arrivé ! — Oui, mais sans cette femme, il n'aurait pas eu ce malheur !