Résumé de la 50e partie n Kheira, la domestique, apprend avec effroi la liaison de Abderrahman avec Linda, l'ex-fiancée de Karim. Quelques jours après, Karim appelle et annonce son retour. Kheira, qui a reçu l'appel, est à la fois heureuse et effrayée. — Tu reviens ! — Oui… je peux désormais me déplacer, avec des béquilles, mais je suis autonome ! — Mon pauvre petit.. ; tu marches ! — Avec des béquilles, khalti Kheira… — Qu'importe, l'essentiel est que tu reviennes ! —Pases-moi Abderrahman… Je n'arrive pas à l'avoir sur son portable ! — Il a dû le fermer… — Je l'appellerai ce soir… Le retour est prévu demain à quatorze heures. Kheira raccroche et apprend la nouvelle à Lila. — Il revient… Mais que va-t-il dire s'il apprend la liaison de son frère avec son ex-fiancée ? — Il faut tout lui cacher ! — Abderrahman est une brute, il finira par le lui dire ! — Mais pourquoi ? Pour faire du mal à Karim ? — Il le lui dira, rien que pour lui démontrer que tout ce qu'il dit sur les femmes est fondé… Tu connais sa théorie : les femmes ne courent que derrière l'argent, il n'y a pas d'amour, toutes les femmes sont immorales… — Ce n'est pas vrai, dit Lila, toutes les femmes ne sont pas ce qu'il dit ! — C'est sûr, mais pour celle-là, je crois qu'il a raison ! Abderrahman, lui, est au bureau. Il attend Linda, à qui il a fixé rendez-vous, pour aller déjeuner, dans un restaurant, pas très loin de l'entreprise. Il ne cesse de regarder sa montre et s'emporte contre la jeune femme. — Je lui donne encore cinq minutes ! Il range quelques papiers, et, les cinq minutes restantes, il se lève. Il prend son portable et veut l'appeler. Mais il se ravise aussitôt. — C'est elle qui est en retard, pourquoi devrais-je l'appeler ? Il a une idée. Il met sa veste et va dans le bureau de la secrétaire. Elle est nouvelle et, occupé par Linda, il n'a pas eu le temps de la courtiser. — Vous n'allez pas déjeuner ? — Je prendrai un sandwich tout à l'heure ! — Et si je vous invitais ? Il y a un petit restaurant sympa, dans le quartier… La jeune femme rosit de plaisir. — D'accord ! — Alors, mettez votre veste, on part immédiatement ! Le restaurant est à deux pâtés de maisons, ils y vont donc à pied. — Une table pour deux, dit Abderrahman, au patron qui semble le connaître. Ils s'installent. — Eh bien, ça nous permettra de nous connaître ! (à suivre...)