Résumé de la 15e partie n Karim est toujours sous le choc : sa mère est en danger. Son frère aîné, Abderrahman, pense toujours à l'envoyer à l'étranger. Après avoir mangé un morceau, Abderrahman est allé dans sa chambre pour se reposer. Karim, lui, est resté au salon. Il a déjà pris quatre cafés et apparemment, il n'est pas près de dormir. Kheira et Lila sont dans leur chambre, mais de temps à autre Lila vient voir Karim. — Tu devrais dormir, mon garçon ! — je ne peux pas, khalti Kheira. Elle s'assoit à ses côtés. — mon pauvre garçon ! Karim se blottit contre sa poitrine et se met à pleurer. — j'ai peur… La brave femme lui caresse les cheveux. — tu ne dois pas avoir peur… — ma pauvre mère… Elle voulait le marier… — Elle assistera, si Dieu veut, à ton mariage… — elle n'a jamais connu ce bonheur… Marier ses fils… Abderrahman l'a toujours déçue… — je sais, mais toi, tu lui as donné de la joie… — j'ai toujours voulu la rendre heureuse ! — elle a vu ta fiancée… — c'est pour elle que je voulais me marier… Et il se met de nouveau à pleurer. Ils restent ainsi jusqu'à l'aube. La voix du muezzin retentit. Kheira se lève. — je vais aller faire mes ablutions… Karim s'accroche à son bras. — prie pour elle ! — oui, dit Kheira. Elle sort. Il est soudain pris par une sorte de fièvre. Il se met à frissonner. L'image de sa mère envahit sa pensée. — maman… Ayi… Il a l'impression qu'il s'est passé quelque chose à ce moment. Peu après Kheira revient. — je vais t'apporter ton petit déjeuner… — je prendrai encore du café ! — non, tu en as trop pris… Un bol de lait, une omelette… ça va te donner des forces pour affronter la journée ! Il n'a pas envie de manger, mais Kheira a suffisamment d'autorité sur lui pour l'obliger à prendre son petit déjeuner. — maintenant, dit-elle satisfaite, tu reprends des couleurs ! Elle a, à peine, fini de parler que le téléphone sonne. Karim est effrayé. — réponds, dit-il à Kheira. Kheira prend l'appareil. Elle pâlit, puis lâche l'appareil. — elle vient de mourir ! (à suivre...)