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Football algérien : point de vue
Ce que Hadj Lakhdar n'a pas dit à Hidalgo !
Publié dans Info Soir le 14 - 09 - 2008

Perspectives n La semaine dernière, au lendemain de la victoire éclatante de notre équipe nationale sur le Sénégal (3 à 2), le football algérien a connu deux autres événements en dehors du rectangle vert : l'un sur les écrans de la télé et l'autre dans le bureau du ministre de la Jeunesse et des Sports.
A l'heure du f'tour et de la chorba, les Algériens ont rendez-vous chaque soir, et ce depuis le début du mois sacré, avec Lakhdar Boukhers, alias Hadj Lakhdar et son fameux immeuble (emara) où s'entremêlent les quotidiens de personnages et de familles censés réfléchir l'image et l'imaginaire d'une société tourmentée qui se cherche.
Pour sa saison deux, Hadj Lakhdar a décidé de rajouter une couche éducative, voire pédagogique, en abordant chaque jour un thème ou un fléau qui déride la société algérienne, prenant dans certains cas des allures démagogiques que tente de faire admettre un mauvais clone de Boubegra et sa gandoura dépassée par les événements.
Critiquable ou pas, Hadj Lakhdar a déjà fait son trou et toute la société en parle, que ce soit dans les salons feutrés ou dans les marchés, dans les administrations ou dans les cafés. Hadj Lakhdar est partout et ses boutades sont reprises par le petit peuple.
Une société de monitoring s'est même évertuée en annonçant le chiffre de 15 millions de téléspectateurs qui regarderaient cette série loufoque.
Vrai ou faux, ce ne sont pas les statistiques qui font débat, mais le passage de Hadj Lakhdar en prime time et à un moment où tous les Algériens sont pratiquement tous autour d'une table et face à leur télé ne pouvait faire autrement que de battre des records. Et comme bon nombre de sujets, le football, sport roi dans notre pays, n'a pas échappé au «rural» Si Lakhdar qu'il a traité sous l'angle de la corruption, un phénomène si banalisé dans notre société qu'il a investi tous les domaines.
Dans un style un peu léger et trop cliché, Hadj Lakhdar n'a pas épargné les acteurs de la balle ronde, notamment les dirigeants, les arbitres et les responsables des instances, les décrivant, à travers leurs belles demeures, comme de grands consommateurs de «Chikoula» et «M'hadjeb», comprenez par-là des liasses de billets bien ficelées et cachetées dans des sacs noirs ou dans des cartables de luxe. Tout dépend du destinataire. Puis dans un style nostalgique, Hadj Lakhdar fera appel à d'anciens footballeurs de renom, à commencer par l'autre Lakhdar (Belloumi et ses amis Bachi, Betrouni, Kadri et autres Lazizi) qui, à ses yeux, représentent l'idéal de la noblesse de nos valeurs footballistiques morales et sportives. Comme quoi à l'époque, tout était blanc comme neige, ce qui n'est pas vrai en réalité. «Nous, on joue pour les couleurs et on ne triche jamais», c'est le slogan du happy end qu'avait choisi Si Lakhdar pour boucler une partie où il n'aura pas tout dit sur tous les maux qui rongent notre football.
Est-ce que notre ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hachemi Djiar, l'a fait à la place de Hadj Lakhdar pour expliquer à son invité de la semaine Michel Hidalgo ?
L'ex-sélectionneur de l'équipe de France des années 1970 et 80 et ancien directeur technique national, aujourd'hui expert et consultant à temps perdu, a été reçu presque en catimini par le premier responsable du secteur pour débattre de la situation actuelle de notre ballon rond et des perspectives de sa relance dans le cadre d'un plan ou schéma de développement. Rien n'a filtré sur cette audience accordée à Hidalgo ni sur ses effets attendus, sauf qu'elle rentre dans le large cadre d'une concertation au sujet d'un plan de relance de la discipline.
Pour rappel, Hidalgo a été sollicité un jour par le président de la République Abdelaziz Bouteflika pour aider notre football à sortir de sa crise perpétuelle, mais l'expert français ne l'a jamais été de façon officielle et concrète. Est-ce à dire que cette fois est la bonne et qu'Hidalgo est sur le point de nous concocter un «plan Boulogne» adapté à notre contexte footballistique et socio-économique, vu que le football est devenu une affaire d'Etat dans tous les pays ? Certains l'espèrent, d'autres en doutent. Mais comme on est en plein ramadan et que le président de la République reçoit chaque soir un ministre de la République pour un tour de table sur le secteur, souhaitons que ce soit la veille du 27e jour que l'on nous annoncera d'audacieuses réformes et de bonnes résolutions pour l'avenir.
Avec Hidalgo ou sans Schnittger (eh oui, on ne l'oublie pas celui-là), mais toujours avec Hadj Lakhdar qui nous rappellera si on est toujours à l'époque des «Chikoula» et «M'hadjeb» ou qu'on est passé carrément au caviar au sens propre du geste et figuré de la noblesse.


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