Résumé de la 1re partie Dans une petite localité près de Ouled Fayet, Kamel égorge sa tante, ses deux cousins et une petite fille de 12 ans, après les avoir torturés. A sa grande surprise, on est en train de tuer sa mère. Elle essaye de fuir. Kamel ne lui en laisse pas le temps, il la rattrape à l?entrée de la maison et lui règle son compte. Une dizaine de coups de couteau transpercent le petit corps de la fillette. Et pour finir un double égorgement pour de vagues soupçons. Kamel ne s?est pas empêché de faire sa propre justice en tuant sauvagement quatre personnes : une mère, sa fille et ses deux garçons. Au lendemain du carnage, le corps de la mère est découvert par son petit-fils et c?est le bouleversement dans toute la localité. Aussitôt alertés, les éléments de la Gendarmerie nationale bouclent le quartier. Le trousseau de clés retrouvé près du cadavre est reconnu par un gendarme qui se souvient avoir vu Kamel, deux jours auparavant, affûtant deux couteaux au village. Ensuite, Karim va tout raconter. Les deux tueurs sont arrêtés et écroués dans les heures qui suivent. Kamel avoue ses crimes sans difficulté et révèle, bien sûr, l?aide que lui a apportée Lounes dans cette dramatique exécution. En ce mois de décembre, les accusés à la barre sont raides. Kamel semble prêt à affronter la peine méritée. Il reconstitue les faits du drame sans aucun regret, en n?oubliant pas de mentionner qu?il n?avait nullement besoin de pitié, ni de circonstances atténuantes, ni d?ailleurs de défense. Avec un drôle de sourire sur les lèvres, le psychopathe fait peur. Le procès va durer 7 heures pendant lesquelles défilent 10 témoins, affirmant tous le mauvais comportement des deux criminels. L?assistance est silencieuse, attentive à la plaidoirie de la partie civile ainsi qu?au réquisitoire du ministère public, qui souligne le caractère odieux du crime et la préméditation des faits, tout en écartant aussi toute possibilité de circonstances atténuantes. Le président demande la peine de mort pour les deux criminels. Devant cette force des mots, la défense n?aura pas la partie facile. Elle demandera la clémence et l?allégement de la responsabilité pénale. Après les délibérations qui ont duré plus d?une heure, le verdict tombe tel un couperet : Kamel et Lounes sont condamnés à mort et à verser 500 000 DA pour dédommager les parents des victimes. Quant à Karim, il sera acquitté.