Sauvagerie Sourd aux supplications de son cousin, il l?égorge et s?en va. Les faits remontent au 28 mars 2000, dans une petite localité située près d?Ouled Fayet. Kamel, qui ruminait de rage, échafauda un terrible plan. Il demanda, pour ce faire, l?aide de son gendre Lounes et de son neveu Karim. Pour de vagues soupçons, il n?hésitera pas à tuer, de la manière la plus horrible qui soit, sa tante, ses deux cousins et une petite fille d?à peine 12 ans. Tous seront égorgés après avoir été longuement torturés. Kamel a bien élaboré son plan : cachette préparée et couteaux affûtés. Il est 18 h quand il va chercher son cousin Abdelkrim, sa première victime, l?invitant à prendre quelques bières, comme ils ont l?habitude de le faire. En cours de route, le tueur dit à sa victime qu?il va d?abord jeter un coup d??il à ses moutons, car ils risquent de rentrer tard dans la nuit. Arrivé sur les lieux à bord d?une Renault 4, Abdelkrim se retrouve dans une baraque où l?attend Lounes, qui lui assène sur le champ un coup de couteau, lui faisant une plaie d?environ 7 cm. Abdelkrim est bien ligoté, et Kamel, qui le rejoint, commence sa séance de torture, essayant ainsi d?avoir des aveux concernant un vol de moutons. N?aboutissant à rien, il assène plusieurs coups de bâton sur la tête de sa victime, puis des coups de couteau au ventre et à la poitrine. Pour en finir, Kamel égorge Abdelkrim sans aucune pitié. Les deux assassins transportent le cadavre dans le coffre du véhicule. La sale besogne terminée, les criminels se donnent rendez-vous le lendemain pour accomplir leur deuxième acte. Mercredi, 20 h. Le glas sonne pour la deuxième victime. Kamel va discuter avec son cousin Brahim, à qui il demande de l?accompagner au souk, très tôt le lendemain matin. Et en parlant en bons cousins, le tueur va prendre sa victime dans sa voiture et, bien entendu, c?est toujours le coup d??il qu?il va jeter à ses moutons qui lui sert de prétexte pour attirer, cette fois, Brahim dans le guet-apens. Arrivé sur les lieux du drame et voyant Lounes, Brahim essaye de fuir. Trop tard. Ils sont plus rapides que lui, la victime supplie Kamel de ne pas le tuer. «Kamel mon frère, ne me tue pas, et je te donnerai 100 millions» sont les mots de Brahim, rappelés par Kamel avec un grand sourire aux lèvres, devant le juge. Sans c?ur et sans pitié devant les supplications de son cousin, il l?égorge. A chaque fois, c?est Kamel qui exécute la basse besogne. Il part avec son complice, laissant Brahim en train de brûler. Il faut achever l??uvre maléfique avant le lever du jour. Il est 1 heure. Kamel se rend chez sa tante Yamina. Il lui apprend que sa s?ur Fatma est mourante. Toute confiante, la victime met son écharpe et le suit. A quelques mètres de la maison, il la prend sauvagement par la tête et lui assène plusieurs coups de couteau. Elle crie de douleur. Ses cris résonnent jusqu?aux oreilles de sa fille Meriem qui sort, effrayée.(à suivre...)