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Ouyahia et les retombées de la crise financière
ça irait mal avec un baril à 50 $
Publié dans Info Soir le 20 - 09 - 2008

Notre pays risque de pâtir de toutes ces secousses successives dans le monde de la finance. C'est ce qu'a affirmé le Chef du gouvernement, hier, à l'issue des travaux du conseil national de son parti.
Une appréhension exacerbée du reste par une baisse de la demande mondiale en pétrole et de la chute de son prix.
C'est ce qu'a reconnu le Chef du gouvernement et SG du RND lors de sa conférence de presse, hier. «Il faut être aveugle ou réellement suicidaire pour ne pas s'intéresser à la crise financière internationale : elle est sérieuse ! Et c'est une grave cascade qui se poursuit», a-t-il prévenu. Une appréhension exacerbée du reste par une baisse de la demande mondiale en pétrole qui constitue le gros des exportations de l'Algérie.
M. Ouyahia a notamment souligné que c'est grâce aux Chinois et aux Indiens que le baril de pétrole est monté à 140 dollars. Il note que l'Algérie fonctionne actuellement à 67 dollars/baril, ce qui, selon lui, est rassurant. «Mais nous commencerions à être en danger si le taux était à 70 dollars, ça ira mal si nous sommes à 60 dollars et encore très mal à 50», a-t-il assuré.
Dix années auparavant, alors Chef du gouvernement, M. Ouyahia a reconnu qu'il avait été amené à gérer l'économie du pays à 9,80 dollars le baril. «Ce qui fait que durant cette période, un baril à 25 dollars pouvait être considéré comme un eldorado.» Pour autant, le Chef du gouvernement s'est voulu catégorique en soutenant que l'Etat tient toujours à sa politique économique. «Il n'y a pas d'échec de la politique économique et il n'y a pas de changement de cap. Il y a affinement de la méthode», a-t-il déclaré. Il ajoute que l'Algérie «continuera sur la voie de l'économie de marché». Commentant la décision du gouvernement prise en août de participer à hauteur de 51% dans les futurs Investissements directs étrangers (IDE), M. Ouyahia a cité l'exemple de l'Allemagne qui, dit-il, «il y a trois semaines, a fait voter une loi qui fixe à 25% le plafond des participations étrangères aux investissements dans les secteurs stratégiques». «Nous sommes pleinement souverains», a-t-il plaidé. «Les IDE ne viennent pas en force», a-t-il reconnu, avant de renchérir : «Ceci ne signifie pas que la politique de l'Etat a échoué.».
S'il n'y avait pas l'embellie pétrolière, le Fonds monétaire international (FMI) «nous aurait conduit à privatiser de force, non pas des entreprises industrielles, mais des secteurs comme la téléphonie, l'eau, l'électricité et le gaz, qui sont des machines à sous», a-t-il ajouté.
Y.D.
C'est ce qu'a reconnu le Chef du gouvernement et SG du RND lors de sa conférence de presse, hier. «Il faut être aveugle ou réellement suicidaire pour ne pas s'intéresser à la crise financière internationale : elle est sérieuse ! Et c'est une grave cascade qui se poursuit», a-t-il prévenu. Une appréhension exacerbée du reste par une baisse de la demande mondiale en pétrole qui constitue le gros des exportations de l'Algérie.
M. Ouyahia a notamment souligné que c'est grâce aux Chinois et aux Indiens que le baril de pétrole est monté à 140 dollars. Il note que l'Algérie fonctionne actuellement à 67 dollars/baril, ce qui, selon lui, est rassurant. «Mais nous commencerions à être en danger si le taux était à 70 dollars, ça ira mal si nous sommes à 60 dollars et encore très mal à 50», a-t-il assuré.
Dix années auparavant, alors Chef du gouvernement, M. Ouyahia a reconnu qu'il avait été amené à gérer l'économie du pays à 9,80 dollars le baril. «Ce qui fait que durant cette période, un baril à 25 dollars pouvait être considéré comme un eldorado.» Pour autant, le Chef du gouvernement s'est voulu catégorique en soutenant que l'Etat tient toujours à sa politique économique. «Il n'y a pas d'échec de la politique économique et il n'y a pas de changement de cap. Il y a affinement de la méthode», a-t-il déclaré. Il ajoute que l'Algérie «continuera sur la voie de l'économie de marché». Commentant la décision du gouvernement prise en août de participer à hauteur de 51% dans les futurs Investissements directs étrangers (IDE), M. Ouyahia a cité l'exemple de l'Allemagne qui, dit-il, «il y a trois semaines, a fait voter une loi qui fixe à 25% le plafond des participations étrangères aux investissements dans les secteurs stratégiques». «Nous sommes pleinement souverains», a-t-il plaidé. «Les IDE ne viennent pas en force», a-t-il reconnu, avant de renchérir : «Ceci ne signifie pas que la politique de l'Etat a échoué.».
S'il n'y avait pas l'embellie pétrolière, le Fonds monétaire international (FMI) «nous aurait conduit à privatiser de force, non pas des entreprises industrielles, mais des secteurs comme la téléphonie, l'eau, l'électricité et le gaz, qui sont des machines à sous», a-t-il ajouté.


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