Le désormais ex-entraîneur de l'Entente de Sétif, le Français Bernard Simondi, était l'invité la semaine dernière du forum Ech'chibek où il est revenu dans le détail sur les péripéties qui l'ont emmené à quitter la barre technique du club des Hauts-Plateaux, à cause notamment d'un certain Walid Sadi qui était également derrière le départ la saison dernière de Noureddine Saâdi. Pour le moment, l'avocat de Simondi a entrepris des négociations avec la direction de l'Entente pour trouver une solution à l'amiable entre les deux parties, auquel cas celui-ci serait contraint de recourir à la Fifa pour faire valoir ses droits et son contrat. Pour sa part, le président Serrar avait déclaré lors d'une intervention sur la Radio internationale qu'il était prêt à payer celui que sa direction a désigné comme directeur technique sportif. En attendant un dénouement correct à cette affaire, Simondi peut savourer le titre de meilleur entraîneur arabe de l'année que vient de lui décerner le groupe ART, détenteur exclusif de la Champions League arabe des clubs, à la suite d'un vote des téléspectateurs et certains professionnels. C'est une juste récompense pour ce technicien qui a su mener son équipe au sacre final et qui a été malheureusement mal récompensé en le poussant vers la sortie par des méthodes peu glorieuses de la part de certains dirigeants connus pour leur penchant à payer une bande de «voyous» pour aller exécuter leur sale boulot.