Le désormais ex-entraîneur de l'Entente de Sétif, le Français Bernard Simondi était jeudi au stade de l'Unité maghrébine de Béjaïa pour suivre la rencontre JSMB - MCA, alors que l'équipe pour laquelle il a été recruté jouait à Alger son match contre le CR Belouizdad. Voulant le pousser vers la sortie, les dirigeants de l'Entente lui ont notifié la semaine passée qu'il était devenu le directeur technique sportif (DTS) du club, chargé entre autres de gérer toutes les jeunes catégories et de superviser les adversaires de l'Entente. Cependant, le technicien français ne veut rien entendre de cette «nouvelle» affectation et ne veut tenir qu'au contrat qu'il a signé avec le club des Hauts-Plateaux : «Je demande seulement qu'on respecte mon contrat où il n'est écrit nulle part que je serai DTS alors que j'étais engagé comme entraîneur en chef de l'équipe première.» Aux dernières nouvelles, Simondi, qui défend un principe logique, a fait appel à son avocat qui a engagé, pour sa part, des discussions avec les dirigeants du club sétifien afin de faire valoir les droits de son client et de trouver une solution qui arrangerait les deux parties. En attendant, Simondi a rendez-vous demain à la Ligue nationale de football (LNF) qui l'a suspendu pour avoir, soi-disant, tenu des propos désobligeants envers l'arbitre Benaïssa du match contre le CABBA à Bordj Bou-Arréridj. Là également Simondi se dit étonné de cette suspension et de cette convocation : «Je n'ai jamais fait de déclaration envers qui que ce soit, dira l'intéressé. C'est un ami qui m'a informé de cette affaire. J'ai dû prendre contact avec le secrétaire général de la ligue qui m'a demandé de répondre par écrit avant mon audition dimanche. Sincèrement, je défie quiconque de ramener un enregistrement à la télé ou à la radio à travers lequel j'aurais tenu des propos contre cet arbitre. De plus il est navrant de condamner des gens sur de simples articles de presse», s'interroge l'entraîneur corse dont l'aventure a tourné court en Algérie.