Le chantier des 80 logements socio-participatifs (LSP) de Ouacifs est à l'arrêt et la reprise des travaux semble être renvoyée aux calendes grecques. Depuis que le contrat de l'entreprise qui a entamé les travaux a été résilié, le chantier a été comme oublié et les bénéficiaires ne savent plus à quel saint se vouer pour obtenir son redémarrage. Après plusieurs requêtes adressées aux autorités compétentes, les bénéficiaires ont écrit, samedi passé, une ultime lettre au directeur de l'Opgi afin de demander l'engagement des mesures à même de relancer le chantier faute de quoi ils menacent de recourir à des actions radicales et à saisir la justice en signalant que «le statu quo actuel constitue une grave atteinte à leurs droits». Ils soulignent qu'ils subissent de plein fouet le retard et ce, sur les plans financier, social et moral. En effet, selon les rédacteurs du document, «les uns vivent dans des conditions précaires tandis que les autres déboursent mensuellement 12 000 DA, voire plus comme frais de location». en sus de ces préjudices, ils ont été surpris par la demande de versement d'autres frais. «Le coût du logement ayant été revu à la hausse, l'opgi suggère l'augmentation des contributions financières des bénéficiaires afin de faire redémarrer les travaux par l'entreprise choisie à cet effet», lit-on dans la lettre. Pourtant, insistent-ils, ils ne sont en aucun cas responsables du retard que connaît le projet, mais ils en sont plutôt les victimes, aussi revendiquent-ils «la reprise des travaux dans les plus brefs délais sans avoir à supporter une éventuelle augmentation». Ils envisagent le recours à la justice si leurs doléances ne sont pas prises en considération.