Palestine - Israël l èLe roi Abdallah II de Jordanie s'est déclaré «pessimiste» sur les chances de succès dans les négociations de paix israélo-palestiniennes, exhortant les deux partis à réaliser des «avancées suffisantes» avant la fin de l'année, dans un entretien diffusé ce samedi. Le monarque jordanien, qui entame aujourd'hui une visite officielle en Espagne, souligne dans une interview au quotidien El Pais que «le succès du processus de paix dépend du fait qu'il y ait des avancées suffisantes entre Israéliens et Palestiniens quand la prochaine administration américaine entrera en fonction ». Afghanistan - Attentat l Des soldats ont été blessés ce samedi dans un attentat à la voiture piégée près d'une base de l'Otan à Herat, dans l'ouest de l'Afghanistan, selon un porte-parole de la force internationale. La voiture a explosé à l'entrée d'une base de l'Isaf, où sont déployés des soldats italiens et espagnols, blessant plusieurs soldats, selon un porte-parole de l'Isaf qui n'a pas précisé l'identité des victimes. Par ailleurs, un chef de tribu a été abattu dans le sud du pays, selon une source officielle. Russie - Venezuela l Les manœuvres navales russo-vénézuéliennes prévues fin novembre en mer des Caraïbes ne sont dirigées contre aucun pays et ont comme objectif de renforcer les systèmes de défense, a assuré hier, vendredi, à Caracas le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev. L'exercice conjoint des flottes russe et vénézuélienne «n'est dirigé contre les intérêts d'aucun pays» et son seul but est de «contribuer à renforcer la sécurité de nos pays », a déclaré M. Patrouchev après avoir été reçu par le président vénézuélien Hugo Chavez au palais présidentiel. Crise financière - Le président français l Nicolas Sarkozy s'arrête ce samedi chez son homologue américain George W. Bush à Camp David pour le presser, au nom des Européens, d'accepter une refondation de la structure financière mondiale en crise et la tenue rapide d'un sommet international. Avant ces trois heures d'entretiens entre MM. Bush et Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, les Américains sont cependant apparus beaucoup moins ardents que les Européens.