Lancement n Toyota Algérie vient d'étoffer sa gamme par un nouveau modèle du segment C. Il s'agit de la Auris, un véhicule bourré d'innovations. Avec sa silhouette courte et haute, son design particulier et son côté sport, la Auris a tout pour plaire. Mais ce qui la distingue le plus, c'est, sans doute, son intérieur. «Dès qu'on s'assied à l'intérieur, notre intérêt pour cette voiture augmente considérablement», a indiqué à ce propos le directeur général de Toyota Algérie, Noureddine Hassaïm, lors d'une conférence de presse animée hier soir à l'hôtel El-Aurassi, à Alger. Sièges enveloppants et confortables, habitacle au design novateur et équipements très riches, le nouveau véhicule fabriqué en Angleterre et désormais commercialisé par Toyota Algérie, semble bien parti pour concurrencer la Peugeot 308, la Renault Mégane et la Golf. «Mais nous ne visons pas le leadership dans ce segment dans l'immédiat, cela pourrait constituer un objectif pour nous dans 3 ou 5 ans. Notre politique consiste à procéder étape par étape, doucement mais sûrement », a néanmoins précisé M. Hassaïm, tout en signalant que les innovations introduites au sein de la Auris ne sont pas de nature à dissuader d'éventuels acheteurs. Bien au contraire, ils peuvent constituer un stimulant, a-t-il ajouté. Compteurs Optitron high-tech avec cadrans à éclairage ambré et aiguilles rouges, tableau de bord intégrant des affichages à cristaux liquides pour la température d'eau et le niveau de carburant, direction à assistance électrique très précise et sensible, système antiblocage des freins avec répartiteur électronique de la puissance de freinage et aide au freinage d'urgence, airbags frontaux et latéraux, volant en cuir réglable en hauteur et profondeur, rétroviseurs électriques, climatisation automatique, détecteur de pluie, boîte de vitesses multimode (MMT), la Auris est très riche en équipements. Comme la qualité a un prix, ont souligné les responsables de Toyota Algérie, la nouvelle berline disponible en versions essence et diesel coûtera entre 165 et 195 millions de centimes. Avec ce nouveau modèle, Toyota Algérie marque sa présence dans un segment où il était jusque-là absent et espère améliorer ses ventes qui ont été de l'ordre de 27 068 véhicules à fin septembre dernier. «Nous aurions pu faire nettement mieux n'étaient les retards de livraison enregistrés au début de l'année en cours et la taxe sur l'achat de véhicules neufs qui a été introduite l'été dernier », a conclu M. Hassaïn.