Résumé de la 15e partie n Karima doit se rendre compte qu'elle ne reverra plus son bébé. Mais elle jure de ne jamais l'oublier, tant qu'elle sera en vie. Les semaines puis les mois passent. Karima a repris ses études. Elle n'a plus revu Salim qui n'est plus revenu dans la ville. Son diplôme en poche, elle a trouvé facilement du travail. Elle ne reparle plus de son fils, même pas à sa mère. Mais il n'y a pas de jour où elle n'a pas pensé à lui. Ce jour-là, elle rentre de travail. Sa mère l'accueille. — nous avons de la visite, lui dit-elle, à voix basse. — de la visite ? — oui, c'est tante Aldjia qui nous l'envoie. Et elle ajoute, à voix basse. — elle vient te voir pour son fils ! Karima recule. — moi ? Mais tu sais bien que je ne veux pas me marier ! — tu es folle, c'est une occasion en or ! — je ne veux pas ! — entre et n'oublie pas ce que nous avons convenu de faire, en cas de demande ! Karima entre et va droit vers le salon. La visiteuse se lève aussitôt. — Aldjia ne m'a pas menti, tu es très belle ! Daouia entre. — elle te plaît ? — oh, oui… je suis sûr qu'elle plaira aussi à mon fils ! Karima ne dit rien. La femme ne tarit pas d'éloges sur son fils. Il est riche, il a une villa et une belle voiture. — il s'est mariée une première fois, mais sa femme est morte en couches… Elle lui a laissé une fillette… Karima regarde sa mère. — elle a une année, maintenant… c'est une adorable petite fille ! Elle se retourne vers Daouia. — mon fils ne peut rester sans femme… Il a besoin de quelqu'un pour élever la petite et s'occuper de lui ! — je comprends… — ah, j'oubliais… mon fils ne veut pas d'une femme qui travaille. Dieu merci, il a suffisamment d'argent ! Daouia hoche la tête. — je comprends, répond-elle, de nouveau. Elle regarde Karima. — alors, si tu veux, tu pourras rencontrer mon fils… — bien sûr, répond Daouia, elle le rencontrera ! — alors, je lui donnerai votre numéro de téléphone, il conviendra d'un rendez-vous, avec elle ! (à suivre...)