Résumé de la 10e partie n Salim n'épousera pas Karima. Sa mère veut la faire avorter, mais son père refuse. Ce serait, selon lui, un infanticide. La jeune femme fait une crise de larmes, puis finit par se calmer. Elle a cru, jusqu'à la dernière minute, en Salim. Elle a cru, qu'en dépit des difficultés, il allait l'épouser. — je t'avais bien dit de ne pas lui faire confiance, dit sa mère. — il disait m'aimer ! — il ne veut pas s'embarrasser d'une femme et d'un enfant. Daouia se retourne contre sa fille. — c'est ta faute ! — je le reconnais, gémit la jeune femme. — tu n'aurais pas dû lui céder ! — il disait m'aimer ! — il ne fallait pas le croire ! Karima se met à pleurer. — je lui faisais confiance ! — et il t'a lâchée ! La jeune femme se révolte. — il est aussi responsable que moi ! — mais lui, il s'en tire bien ! Il va se marier, il aura des enfants légitimes… — je le hais ! crie Karima. — ça lui fait une belle jambe ! La jeune femme se met à sangloter. — maman, que vais-je faire ? — tu as entendu ton père : il ne veut pas entendre parler d'avortement ! — c'est pourtant la solution ! — pas question ! — tu m'aideras… — jamais, je ne veux pas commettre cet acte criminel ! — tu connais des vieilles femmes… — non, non, pas question ! — alors comment faire ? Daouia garde un instant le silence. — je vais le garder, alors ? — oui… j'en ai discuté avec ton père… Karima a le cœur soulevé d'espoir. — je le garderai ? — non…Tu le mettras au monde et on l'abandonnera… — mais je ne veux pas ! Plutôt avorter ! — c'est le choix de ton père. Quant à l'enfant, ne t'inquiète pas, on le fera adopter… Karima pleure. — de toute façon, dit la mère, tu n'as pas le choix ! (à suivre...)