Le procès du tueur de Nasrec, Lazarus Tshidiso Mazingane, a commencé. Mazingane, 27 ans, est accusé, entre autres, de 17 meurtres et de 22 viols. Il a étranglé ses victimes avec leurs propres vêtements sur une période de 5 ans, entre mars 1993 et son arrestation en octobre 1998. Son procès est l'un des plus «gros» qui ait jamais eu lieu en Afrique du Sud : 300 témoins doivent s'y présenter, la plupart pour l'accusation. Des femmes se sont mises à pleurer en désignant Mazingane comme l'homme qui les avait violées et avait même volé et cambriolé certaines. Il a traité ces témoins de menteuses. Des experts ont présenté des résultats de tests d'ADN «reliant» Mazingane à certains des meurtres. Le procureur n'est toutefois pas parvenu à faire avouer à Mazingane l'agression de sa propre épouse, Elizabeth Dipuo Malatji, qu'il a frappée et battue jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. Mazingane a nié avoir offert à une ex-petite amie deux bagues en or ayant appartenu à l'une de ses victimes. Il a également nié avoir jamais possédé une arme à feu, malgré les témoignages de six personnes (dont son ex-femme) affirmant le contraire. La même arme à feu a été utilisée dans plusieurs des meurtres. Le procureur a demandé à Mazingane pourquoi, selon lui, tous ces gens mentaient. Mazingane a répondu qu'il ne savait pas, mais qu'il était très étonné. Le procureur lui a montré les photographies de huit de ses victimes, mutilées, assassinées en 1996. Mazingane a alors affirmé que la police avait «pris» son sperme et l'avait placé sur le sexe de ses victimes. Mais il n'a pas pu expliquer comment... Quant à Marc Sappington, 23 ans, originaire de Kansas City, un juge a accepté que son état mental soit examiné une seconde fois. Sappington est accusé de trois meurtres soi-disant motivés par des «tendances cannibales». Aucune date pour son procès n'a encore été fixée. L?année dernière, Sappington avait été déclaré sain d'esprit et compétent pour se présenter à son procès. Toutefois, son avocat avait utilisé le sujet de la santé mentale, parmi d'autres points, pour essayer de faire disparaître les aveux que Sappington a faits à la police. Lors de ces aveux, Sappington avait admis que lorsqu'il fumait des drogues hallucinogènes, des voix lui disaient de «manger de la chair humaine et de boire du sang». La police prétend que le cannibalisme est le mobile de Sappington pour les meurtres de Alton Brown (16 ans), Michael Weaver (22 ans), et Terry Green (25 ans), tous tués sur une période de trois jours en avril 2001. Seul le corps de Alton Brown portait des traces de mutilation. Sappington est accusé de meurtres au premier degré avec préméditation. S'il était reconnu coupable, il pourrait être condamné à la prison à vie avec une période de sûreté de 50 ans pour chaque victime. Il est également accusé du meurtre de David Mashak, 25 ans, assassiné le 16 mars 2001 lors d'un cambriolage raté dans un magasin de Kansas City. De plus, Sappington est accusé d'enlèvement et de «cambriolage aggravé» en connexion avec le kidnapping d'une femme, le 10 avril 2001, toujours à Kansas City. Sappington est emprisonné dans la prison du comté de Wyandotte et ne pourrait être libéré que s'il verse une caution d'un million de dollars... (à suivre...)