24 longs-métrages et 12 courts-métrages, produits dans le cadre de la manifestation Alger, capitale de la culture arabe 2007, sont en cours de projection à travers les communes et villages épars de la wilaya de Naâma, dans le cadre des Journées cinématographiques algériennes. Cette manifestation, qui a débuté dans la soirée de mardi à travers les salles de projection itinérantes, vise, selon ses initiateurs, à rénover avec le cinéma et réactiver le rôle des salles de cinéma sur la scène culturelle. C'est aussi une manière, ont-il ajouté, de faire connaître la nouvelle vague de jeunes producteurs de films et les aspects de rénovation introduits au cours des dernières années dans le cinéma algérien. Chaque séance de projection est suivie d'un débat animé par les spécialistes du 7e art parmi eux, le réalisateur du film El Mehna (la crise) Noureddine Zerrouki de Tiaret, le scénariste Abdelhalim Zerrouki aux côtés des membres de l'équipe et producteurs du feuilleton El Bedra et le professeur universitaire Baya Baghdad, a indiqué le directeur de la culture de la wilaya de Naâma. Ces journées cinématographiques s'inscrivent dans le cadre du plan d'orientation pour l'horizon 2025, mis au point par le ministère de la Culture visant la promotion et la relance du cinéma algérien. Il est projeté dans ce sens de fournir toutes les informations sur le cinéma au public local (nouveautés et expériences cinématographiques) et «l'archivisation» de son itinéraire à travers une exposition «Panorama du cinéma itinérant», lancée par un spécialiste en la matière, en l'occurrence Adda Chentouf de Mascara. Cette exposition aborde le fonds cinématographique national depuis l'indépendance (comédiens, réalisateurs et des bibliographies de courts-métrages de 1 heure). On a déploré, lors de cette manifestation, l'absence de salles de cinéma et d'une culture chez le public sur l'industrie cinématographique algérienne.